Passer au contenu principal
Tous les articles de

DronelisAcademy

Bientôt la fin des Phantom 4

Par Actualité du Drone, Blog

Lors de nos formations, une grande partie consiste à vous faire piloter un drone. Ce pilotage se fait sur différents supports, différents modèles de drone.

Le Phantom 4 : modèle idéal pour apprendre à piloter un drone.

Le plus utilisé, surtout au début de la formation est la phantom 4. Il présente de nombreux avantages pédagogiques.

Source : Prodrones Shop

  • On peut en effet installer un système de double commande qui permet à l’instructeur de contrôler la double commande.
  • Il a l’option “ATI”, qui permet d’enlever la stabilisation par GPS : ce mode de pilotage permet d’apprendre à piloter sans assistant GPS ce qui est très important pour apprendre au mieux à piloter un drone.
  • Il est robuste, d’une certaine taille sans être un gros drone, qui peut faire peur pour les premières heures de vol quand on débute.

Un système de double commande pour accompagner le stagiaire au début de son stage.

La formation pour devenir pilote de drone est encadré par la DGAC. Le programme doit respecter un nombre important et précis de point.

Le temps de vol pour chaque stagiaire durant la formation est très précis. Il faut au minimum 5 jours de formation pratique. Si certains savent piloter, le phantom 4 permet aux néophytes de travailler avec l’instructeur en double commandes.

La double commande se fait avec des commandes d’inspire 1. A l’époque le matériel était compatible, ce qui n’est malheureusement plus le cas avec l’inspire 2 ou les matrice 200 que nous faisons également évoluer en formation.

Ce système de double commande fonctionne sur le même principe qu’une voiture d’auto-école. Le stagiaire pilote a les pleines commandes, mais l’instructeur peut corriger avec la deuxième radio-commande en cas de problème.

La phantom 4 étant vieillissant, les débuts de formation se feront avec des mavic 2 pro, qui profitent des mêmes avantages. Le mode “école” est possible, les premiers jours de formation pourront donc se faire dans les mêmes conditions qu’avec le phantom 4.

Ensuite, le reste de la formation se fait avec plus d’autonomie. L’instructeur intervient en parallèle, mais laisse l’autonomie au stagiaire. Cette partie de la formation pratique se fait sur différents modèles de drone : le phantom 4, le phantom 4 pro, l’inspire.

A noter que la formation photogrammétrie se déroule dans les mêmes conditions, mais avec le mavic 2 pro et le phantom 4 pro RTK. Ce deuxième drone présente l’avantage de produire une donnée plus précise pour la captation. Ce qui est nécessaire pour la production d’une orthophotographie précise, très utilisée par les géomètres experts ou pour les entreprises qui souhaitent réaliser une inspection par drone par la photogrammétrie.

L’option “ATI” : un mode de vol nécessaire pour répondre aux conditions difficiles de vol.

Lors de la formation, une grande partie de notre travail consiste à expliquer aux stagiaires, le pilotage de drone en cas de problème. Aujourd’hui, avec les drones DJI, il n’y a rien de compliqué pour faire évoluer un drone.

En revanche, en cas de coupure GPS ou de problème, le drone évolue sans stabilité. Cet aspect est essentiel pour être capable de piloter un drone. Savoir réagir sans stabilisation s’apprend. Il y a des réflexes à acquérir pour la mise en sécurité du drone en cas de problème. C’est tout l’enjeux de la formation pratique. Vous pouvez avoir passer votre brevet théorique drone, ce n’est pas ce qui vous apprend les principes de la sécurité. Coupure moteur, perte de GPS, RTH (return to home) sont autant de surprise qu’il faut apprendre à gérer.

Avec DJI Go et la qualité des drones de la même marque, ces situations sont de moins en moins nombreuses. Mais lors d’une inspection technique, les coupures peuvent toujours arriver. Un drone qui inspecte un ouvrage d’art se retrouve forcément confronté à un problème de retour vidéo ou de GPS.

Par conséquent, lors d’une formation pour apprendre à piloter un drone, il faut avant tout apprendre à anticiper les problèmes. Le mode “ATI” du Phantom 4, permet de couper la réception GPS pour le laisser évoluer sans ses repères. Il est plus glissant, plus difficile à maintenir en position fixe et chaque coup de vent se ressent plus fortement.

Si vous êtes un bon pilote, tentez ce mode que vous aurez sur les drones plus anciens, vous comprendrez combien il est important de s’entraîner à piloter en conditions difficiles!

Un drone de bonne taille pour apprendre à piloter dans les conditions réelles.

Apprendre à piloter un Matrice 300 RTK ou un mavic mini, c’est pas franchement pareil. Côté RC, c’est assez proche. Les mouvements sont les mêmes, les logiciels presque identiques et la stabilité est très proche. Pourtant, un nouveau pilote aura plus d’appréhension à piloter un Matrice 300 qu’un mavic de moins de 500 grammes.

Les drones de moins de 500 grammes sont de plus en plus qualitatifs. Mais lorsqu’on ne pilote que sur des mini-drones, on passe plus difficilement à la taille d’après.

C’est pourquoi le Phantom 4, est la taille idéale pour apprendre à piloter. Drone de moins de deux kilos, il a toute de même une taille suffisante pour être attentif. Plus le drone est gros et plus notre attention est marquée. C’est pourquoi il est nécessaire d’apprendre à piloter sur d’autres drones que les simples DJI Mavic.

Ainsi, avec la fin des Phantom 4, nous garderons quand même la même game pour les formations. Nous travaillerons avec les Mavic 2 pro pour les premières journées de formation (pour avoir la double commande). Mais nous basculerons sur les Phantom 4 pro pour la suite afin de profiter de ses qualités. Il manquera le mode ATI, mais nous profiterons d’un petit retour en arrière avec le pilotage de quelques heures sur des F450. C’est très sportif, mais très intéressant pour bien apprendre toutes les règles de sécurité liées au pilotage de Drone!

Dronelis-Academy : Organisme de formation Qualiopi

Par Actualité, CPF, examen drone, Qualiopi

Nous en parlions depuis quelques années, la certification qualité Qualiopi.
Dronelis-Academy est donc en ordre de marche pour vous suivre pour devenir pilote de Drone.

Dronelis, la certification qualité a été délivrée au titre de la catégorie d’action suivante : Actions de formation, pour ses formation de télépilote de drone.

Il était temps de pouvoir en profiter dans le cadre des formations pour devenir pilote de Drone. Notre centre de formation pour télépilote de drone est désormais certifiée “Qualiopi”, ce qui atteste  de la qualité de notre programme, de nos équipes et de nos process de formation.

Qu’est ce qu’apporte Qualiopi pour la formation “pilote de drone”?

Devenir pilote de drone, c’est d’abord répondre à l’environnement légale de notre milieu. Supervisée par la DGAC, les organismes doivent répondre à un programme de formation rigoureux, assurant toutes les bases du pilotage de drone aux futurs pilotes.

La formation principale est également éligible dans le cadre du CPF, mais la certification Qualiopi assure à nos stagiaires toute la rigueur et la qualité nécessaire au bon déroulé de la formation.

La certification Qualiopi a été délivrée à Dronelis-Academy sur la base d’un audit complet. Cette audit détaille 35 critères qui analysent au crible le fonctionnement de la formation. Le fond comme la forme sont analysés dans les détails pour s’assurer du bon déroulé de la formation.

Cette certification devait intervenir plus tôt, mais a été décalée pour le 1er Janvier 2022. C’est donc désormais effectif depuis le début de l’année et vous pouvez désormais profiter de nos formations aux métiers du drone dans ce cadre.

Pour plus d’informations sur le sujet et sur la façon de faire financer votre formation drone, contactez-nous au 02 28 07 81 81.

 

La certification qualité a été délivrée au titre de la catégorie d’action suivante : Actions de formation

Comment s’inscrire à l’examen drone 

Par Actualité du Drone, examen drone, Formation drone

S’inscrire  à l’examen théorique Drone.

Le brevet théorique, diplôme obligatoire pour exercer en tant que Pilote de drone, se déroule dans les antennes de l’aviation civile.

Il est possible de se présenter à l’examen du brevet théorique drone dans les villes suivantes : 

  • Aix-en-Provence
  • Beauvais
  • Bordeaux
  • Dijon
  • Lille
  • Lyon
  • Metz
  • Paris
  • Rennes
  • Strasbourg
  • Toulouse
  • Dans les centres en Outre-mer  : Saint-Denis de la Réunion / Fort-de-France / Pointe-à-Pitre / Cayenne / Nouema et Papeete

L’examen, d’une durée d’1h30, se déroule sur ordinateur sous la forme d’un QCM de 60 questions. Pour le réussir, vous devez obtenir au moins 75% de bonnes réponses.

L’inscription se fait via le portail Océane de la DGAC (Direction Général de l’Aviation Civile). Retrouvez  le programme de l’examen ici : https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Programme_examen_theorique_telepilote_drone.pdf

Vous trouverez ci-après toutes les étapes pour vous créer un compte, choisir votre centre d’examen, votre date de passage, et payer la redevance (frais d’inscription) de 30€  :

Créer un compte sur le portail Oceane pour s’inscrire à l’examen Drone

Pour faire votre inscription, il faut aller sur l’URL suivante : https://oceane-candidat.aviation-civile.gouv.fr/login

  • Cliquer sur le bouton “Créer un compte
  • Choisissez la catégorie “Théorique privé”
  • Sélectionnez ensuite l’examen “Télépilote (télépilote de drone)” et validez.
  • Renseignez les informations demandées et enregistrez vos données
  • Un * signifie renseignement obligatoire.
  • Pour les femmes, nom d’usage = nom d’épouse.
  • Case Autres prénoms : préciser tous vos prénoms en référence à votre pièce d’identité (PI).

Attention ! Vérifiez l’exactitude de vos saisies avant d’Enregistrer car ces renseignements nominatifs figureront sur votre certificat d’aptitude théorique.

Vous recevrez sur votre messagerie électronique un message contenant votre identifiant et vous invitant à créer votre mot de passe (le lien est valable 24h) 

Vous pourrez alors vous identifier sur le portail Océane.

Inscription à l’examen Drone.

Une fois identifié, allez dans la rubrique “Examen” et cliquer sur le bouton en bas à droite

Une nouvelle fenêtre va s’ouvrir.

  • Sélectionnez “Théoriques privés” puis “Télépilote
  • Vous retrouverez l’examen créé dans la rubrique “Mes examens
  • Pour choisir votre centre de passage et la date à laquelle vous souhaitez vous présenter au brevet théorique drone, cliquez sur l’examen en question.
  • Une nouvelle fenêtre va s’ouvrir mentionnant qu’il n’y a aucune inscription pour cet examen. 
  • Cliquez sur le bouton  en bas à droite.
  • Une nouvelle fenêtre “Nouvelle inscription” s’ouvre avec la sélection “Écran” : Vous pouvez cliquer sur le bouton “Créer”.
  • Une première fenêtre d’information va s’ouvrir ; Vous pouvez valider en cliquant sur le bouton “OK
  • Une seconde fenêtre d’information s’ouvre ; Vous pouvez également valider.

A la prochaine étape, vous pouvez choisir votre centre et votre date d’examen

Site écran (liste déroulante) : Sélectionnez le centre de votre choix 

Date au plus tôtVotre inscription ne pourra pas être prise en compte dans un délai inférieur à 4 jours. Plus le délai est court et moins vous aurez de probabilité d’obtenir la date souhaitée, soyez vigilant à la date proposée par OCEANE avant de la valider. 

Pour obtenir une date effective, cliquez Rechercher (date + horaires). La date proposée ne sera pas forcément la Date au plus tôt initiale, tout dépend des dates d’ouverture et du taux de d’occupation de la salle. Cliquez VALIDER pour poursuivre ou Cliquez ANNULER si la date ne vous convient pas. 

Si vous souhaitez une autre date ou pour voir toutes les dates possibles, cliquez sur l’icône du calendrier à coté du champs “ Date au plus tôt”.

Les informations“Rythme” ne vous concernent pas; Vous pouvez laisser par défaut ce qui est affiché.

Une fois le centre et la date choisie, vous pouvez valider.

Paiement de la redevance d’examen.

Vous disposez de 40 minutes pour effectuer l’opération. Si vous dépassez ce temps, votre inscription sera interrompue et vous devrez la renouveler.

Convocation, de la fiche récapitulative d’inscription : Génération du document et impression

Vous retrouverez votre convocation dans la section Examen. Celle-ci reprend les détails de votre inscription  : votre état civil et vos coordonnées date et horaires de présentation aux épreuves, lieu du centre d’examens (adresse, itinéraire ou plan).

Pensez à la télécharger et à la conserver dès sa mise à disposition.

Voilà pour le procédé précis. Si nous prenons le temps de vous le détailler, c’est que nous avons de très nombreuses questions sur le sujet. Au delà de la procédure, pensez à le faire dès que vous avez pris votre décision d’examen. Les dates sont longues à prendre avec beaucoup de délais dans certains centres. En effet, c’est comme pour beaucoup de sujet, l’effet covid !

 

FINALISER VOTRE INSCRIPTION OCÉANE PAR L’ENVOI D’UN DOSSIER COMPLÉMENTAIRE AU GESTIONNAIRE À ORLY 

Ces documents sont à envoyer sur la boîte fonctionnelle : dsac-examens-theoriques-sur-ordinateurs-pilotes-de-loisirs-orly-bf@aviation-civile.gouv.fr 

Il faut obligatoirement en objet du courrier : NOM Prénom – Demande d’inscription à l’examen de Télépilotes 

Eléments à envoyer : 

  • Votre justificatif/convocation du portail Océane
  • La photocopie d’une pièce d’identité valide (avec photographie ressemblante) – Pièces d’identité acceptées : carte nationale d’identité ou passeport
  • Pour les moins de 25 ans, le formulaire 59FormExa dûment renseigné

 

Pour tout contact via la boîte fonctionnelle, veuillez saisir l’objet du message très précisément et en saisissant toujours vos NOM (EN MAJUSCULE) et Prénom suivi de la raison pour laquelle vous écrivez.

Autres exemples différents de l’envoi des pièces complémentaires : NOM – Prénom – Identité erronée / NOM – Prénom – Mon adresse courriel erronée / NOM – Prénom – Demande de report d’inscription

formation drone cpf

Comment devenir pilote de Drone ?

Par Actualité du Drone, Formation drone, Règlementation

Quel parcours de formation pour devenir pilote de Drone professionnel?

Au-delà d’un usage de loisirs, le drone civil s’invite de plus en plus dans le marché professionnel. Pour les entreprises de drone comme pour les entreprises générales. 

De plus, la technologie progressant avec des appareils de plus en plus autonomes et efficaces, le drone devient un outil indispensable. Ils sont nombreux :

  • l’image
  • la sécurité
  • l’industrie
  • la logistique
  • l’immobilier ou encore l’agriculture.

Au début, l’engagement des entreprises était limité.

Maintenant, le drone est identifié comme un outil qui permet de gagner du temps et de l’argent. 

Cependant, l’usage des drones dans le cadre professionnel est très réglementé et encadré. Ne pilote pas qui veut, et au delà de l’aspect légal, il est évidement important de suivre une formation drone.

En effet, pour devenir pilote de drone professionnel, il est nécessaire d’acquérir des compétences spécifiques définies par la DGAC.

Une formation “pilote de drone” définie par la DGAC

C’est l’arrêté du 18 mai 2018 relatif aux exigences applicables aux télépilotes utilisant des aéronefs civils qui fixe les modalités relatives à la formation des télépilotes. Cet arrêté fixe les règles dans le cadre d’un usage professionnel.

En effet, ces exigences sont applicables pour toute personne souhaitant opérer dans le cadre de la catégorie Spécifique et des scénarios standard nationaux. (scénario S1, scénario S2 et scénario S3, le S4 n’existant plus).

Les télépilotes doivent :

  • avoir 16 ans révolus
  • être titulaires du certificat d’aptitude théorique de télépilote (CATT)
  • être titulaires d’une formation pratique qui est nécessaire pour valider l’aptitude du pilote de drone.

Mais ce n’est pas suffisant, le certificat d’aptitude théorique de télépilote (CATT) s’obtient après la réussite de l’examen. C’est la DGAC qui organise l’examen. Il se déroule uniquement sur ordinateurs  dans les centres DGAC équipés des salles “Océane”.

Cet examen théorique, d’une durée maximale d’1h30, se compose de 60 questions.

Il porte sur différentes connaissances comme :

  • la réglementation
  • les connaissances générales des aéronefs
  • l’instrumentation
  • la préparation de mission
  • la météorologie…

Vous pouvez retrouver le programme complet en suivant ce lien : https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Programme_examen_theorique_telepilote_drone.pdf

Vous pouvez également retrouver toutes les informations comme le calendrier et la procédure d’inscription ici : https://www.ecologie.gouv.fr/examens-theoriques-ulm-iulm-telepilote-lapl-et-ppl-et-h-bpl

Voici les conditions pour réussir le test théorique : vous devez obtenir au moins 75% de bonnes réponses soit répondre correctement à au moins 45 questions sur les 60.

Une fois obtenu, le certificat d’aptitude théorique de télépilote n’a pas de durée de validité.

Mais l’exploitant doit vérifier les connaissances théoriques de ses télépilotes. Il doit prévoir les mises à jour si nécessaire. Par exemple lors d’un changement de réglementation. 

Au delà de l’aspect technique, voici la liste des articles mises à jour sur le sujet.

  • Inscription à l’examen drone, sur Oceane
  • Les conditions de déroulé de formation pratique drone (attestation de suivi de formation).
  • Les modes de financement pour devenir pilote de Drone : Fonds de formation, entreprises ou particuliers.

 

 

 

 

La formation Catégorie Ouverte est en ligne sur AlphaTango

Par Actualité, Actualité du Drone, Formation drone, Législation drone, Règlementation

Encore un peu d’actualité dans le nouveau monde de la formation pour devenir pilote de Drone. Professionnel ou particulier, les ajustements se font maintenant surtout sur le poids du Drone et leur mise en conformité à venir.

Depuis la fin avril 2020, la DGAC a mis en ligne sur AlphaTango, la formation catégorie ouverte en sous-catégorie A1, A2 ou A3.

Pas de panique, si cette formation est en ligne, cela ne veut pas encore dire qu’elle est obligatoire.

Mais à qui s’adresse cette formation catégorie ouverte?

Une formation pour les utilisateurs de Drones CE.

Les utilisateurs et pilotes de Drones CE (précisé dans le règlement 2019/945 avec marquage de classe C1, C2, C3 ou C4) sont concernés par cette nouveauté.
Mais une autre question vient alors, quels drones sont marqués CE? Et bien aucun ! Enfin du moins, pas encore, puisque qu’aucun drone n’est encore concerné.

En effet, les drones vont progressivement évoluer vers un marquage CE avec tous les nouveaux drones qui devront passer la batterie de tests nécessaires à ce marquage. Et pour les plus anciens, les solutions sont en train d’être travaillées.

Ainsi, cette formation sera à passer pour les détenteurs de Drone marqué CE  (C1,C2,C3, C4) pour les vols de catégorie A1,A2, A3.

Combien coûte la formation catégorie ouverte pour Drone?

Si c’est dans le cadre d’une pratique de loisir, la formation catégorie ouverte est gratuite. Il suffit de passer la formation en ligne sur le site AlphaTango.

Si votre drone n’est pas concerné car il n’est pas encore marqué CE, il faut repartir sur la formation loisir. Et c’est le cas de toutes les formations à venir puisque, comme nous le disions un peu plus haut, les drones ne sont pas encore marqués CE.

A qui s’adresse cette formation catégorie ouverte?

Cette formation s’adresse au particuliers qui souhaitent faire un usage de Loisir de leur Drone. Pour les professionnels du drone civil, c’est toujours la même formation.

Alors, il est vrai que la législation européenne ne fait plus la différence. Entre les utilisateurs de loisir et les utilisateurs professionnels, la différence n’est plus dans le statut. C’est par le poids des drones que la catégorie sera “ouverte” ou “spécifique”. Et cette différence permettra finalement de faire la dissociation entre une utilisation professionnel ou personnel de son drone.

Pour vous inscrire, réviser et passer le test, vous pouvez accéder à la formation catégorie ouverte ici.

Réglementation européenne du Drone, ce qui va changer à partir de 2021

Par Actualité, Formation drone, Règlementation

Le milieu du Drone ne sera pas épargné par la réglementation européenne. Mais cette fois-ci, c’est plutôt à la faveur de notre pays, plutôt bien avancé sur ces sujets de réglementation.
On trouvera donc une forte inspiration de la réglementation drone européenne sur notre actuelle réglementation nationale.
Initialement prévue pour entrée en vigueur en Juillet 2020, elle l’est finalement depuis décembre 2020, raison COVID-19 qui a ralentit les choses.

Alors, pourquoi une réglementation commune? Les professionnels du drone qui souhaitent travailler à l’étranger le savent bien. Le plus difficile n’est pas  de suivre à des règles. C’est de les comprendre clairement pour travailler dans le respect des lois locales. Et là… C’est bien délicat ! Jusqu’aujourd’hui, voler en Suisse était très facile, mais voler en Espagne ou en Belgique était plus difficile que de voler aux Etats-Unis. Il fallait donc réfléchir à un texte commun.

Deux règlements délégués européens, bases de la future réglementation drone communautaire.

Les deux règlements suivent deux logiques:

  • L’un lié au matériel et aux exploitants : règlement délégué (UE) 2019/945 de la commission du 12 mars 2019 relatif aux systèmes d’aéronefs sans équipage à bord et aux exploitants, issus de pays tiers, de systèmes d’aéronefs sans équipage à bord (marquage CE)
  • L’autre lié aux règles qui les entourent règlement d’exécution (UE) 2019/947 de la commission du 24 mai 2019 concernant les règles et procédures applicables à l’exploitation d’aéronefs sans équipage à bord.

Ces deux textes de droit sont entrés en vigueur le 31 décembre 2020.
Ils concernent également d’autre pays que la communauté européenne puisque : l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse seront également concernés.
On peut donc dire que les textes s’appliquent à la zone de Libre Echange. A voir ce qui se passera pour les vols en Angleterre, fraichement sortie de l’Union Européenne.

Ces règlements sont liés aux arrêtés (ce qui acte et définit l’application de ces deux règlements).

Sommes-nous donc complètement Européens sur la question drone, ou encore un peu Français?

Oui, mais non. La réglementation est sortie, elle s’applique, mais heureusement, une période de transition a été prévue pour une mise en conformité progressive des acteurs. La période de transition pour la réglementation européenne Drone est de 3 ans.
Ces 3 ans permettront aux acteurs de se mettre à jour, mais également au législateur européen de compléter les textes, de les ajuster, voir de les corriger. Les éléments précisés ci-dessous sont donc issus de l’analyse des textes européens, mais ne peuvent être considérés comme complets et libres d’interprétation.

Par exemple, la certification CE pour les constructeurs va prendre du temps, et les formations aux métiers du Drone.

Les catégories d’usage du Drone dans le cadre de la réglementation européenne.

Voilà donc les trois catégories avec leurs sous-catégories:

  • La catégorie d’exploitation ouverte : détail des sous-catégorie et tableau récapitulatif de ce qu’on sait aujourd’hui.
    • La sous-catégorie A1
      • Classe 0 : <250g, pas d’identification de l’appareil, peut survoler les personnes, formation sur Alphatango conseillée…
      • Classe 1 : <900g, identification de l’appareil, près des personnes, formation sur Alphatango…
    • La sous-catégorie A2
      • Classe 2 : <4 kg, identification de l’appareil, 30m des personnes ou 5m si basse vitesse…
    • La sous-catégorie A3
      • Classe 2, 3 et 4, 150 m des zones résidentielles, formation AlphaTango…
  • La catégorie d’exploitation spécifique
  • La catégorie d’exploitation certifiée

Voici un tableau récapitulatif de la règlementation européenne Drone qui détaille les droits et obligations liés par catégorie et par classe, pour la catégorie ouverte.

Tableau récapitulatif de la règlementation européenne drone

Attention, de nombreux points sont encore flous dans les textes. Ce qui n’est pas relevé ici n’est pas précisé dans les textes.

S’agissant de la formation pilote de drone par exemple, on sait que certaines catégories y seront soumises, mais sans connaître les détails ou le contenu de ces formations. Ces éléments seront traités plus tard et notre article fera donc l’objet de révisions et de corrections pour répondre à ces questions.

Ce qu’il faut retenir des modifications immédiates de la règlementation européenne.

  • Les scenarios S1, S2 et S3, vont rester applicables du 1er Janvier 2021 au 2 décembre 2023
  • La hauteur maximale est désormais portée à 120 mètres, à partir du 31/12/2020. Si vous volez au dessus d’un building ou antenne ou autre qui mesure plus de 105 mètres, vous pourrez monter à 135 mètres.
  • Les drones doivent être homologués CE, mais tous ceux déjà homologués par la DSAC pourront voler jusqu’au 2 décembre 2023.
  • La DSAC va continuer d’homologuer des drones “A la Française” jusqu’à la fin de l’année 2021.
  • Pour la formation, tous les télépilotes formés jusqu’au 1er Janvier 2022 auront une équivalence pour les scénarios européens A1, A2 et A3 (catégorie ouverte). Le brevet sera valable jusque 2025, pour la suite, il faudra attendre des nouveaux arrêtés qui préciseront certainement les choses.

Ces éléments seront régulièrement mis à jour, vous les recevrez par email si vous êtes inscrits à notre Newsletter (inscription ci-dessous).


La formation photogrammétrie éligible au CPF

Par Actualité, CPF, Formation drone, Formation photogrammétrie

La photogrammétrie par Drone est l’un des principaux métiers “techniques” vers lequel s’orientent les dronistes.

Après les prérequis Drone, l’expérience de vol générale, la photogrammétrie est l’un des premiers choix pris par ceux qui veulent devenir pilote professionnel.

En effet, on parle de photogrammatrie comme d’un métier, c’est en réalité une action : Il s’agit de réaliser des mesures sur 2D ou 3D sur une photographie de type orthophotographie, ou sur un nuage de points.

Alors pourquoi autant de succès? C’est le drone et ses facilités de mise en place qui ont permis l’essort de ces dernières années.

La photogrammétrie est une matière plus large que la simple réalisation de vols de drone à destination de calculs ou de relevés.
Alliée à une connaissance plus large des métiers de la topographie, elle permet de gagner un temps précieux sur le terrain et d’avoir une précision d’information importante.

La formation photogrammétrie éligible au CPF.

Si depuis le début de l’année dernière, notre formation pilote de Drone est éligible au CPF, les autres ne l’étaient pas. Dronelis-Academy a donc noué un partenariat qui lui permet aujourd’hui de vous engager sur une formation photogrammétrie dans le cadre de votre CPF.

Cette formation, nivelée en trois blocs, vous permettra d’aborder le nécessaire à la réalisation d’une photogrammétrie à partir de vos images Drone.

  • Découverte de la photogrammétrie
  • Réaliser un vol de drone à destination d’une photogrammétrie : vol pour orthoplan, vol pour nuage de points…
  • Découverte des vols pour le bâtiment : méthodologie de vol en fonction des vols, de hauteurs et des drones (drone simple, drone RTK, prise de points au sol…)
  • Utilisation des logiciels dédiés :
    • Pix4D
    • Metashape

Cette formation est ensuite sanctionnée par un examen sur table, nécessaire à la prise en charge de votre formation.

La photogrammétrie reste une matière large qui s’applique à des nombreux métiers de l’inspection, de la topographie et du bâtiment. Dans ce cadre là, des modules complémentaires peuvent être ajoutés pour ajuster votre formation au plus près de votre métier.

Quel choix pour un artisan entre le mavic Air de Dji et l’Anafi de Parrot

Par Blog, Matériel Drone

Les artisans, après leur formation, font très souvent le choix du Mavic Air ou de l’Anafi.

Alors, quel drone choisir entre le Mavic Air de Dji, ou l’Anafi du Français Parrot ?

Qu’est ce qui motive ce choix? Le prix principalement, ainsi que la taille de l’appareil. On parle toute de suite du Mavic Air ou de l’Anafi, mais il y a également le Mavic Pro 2 qui permet d’aller plus loin pour une taille et un poids franchement assez proche. Mais que c’est très petit, c’est aussi très pratique !

En effet, pas besoin d’un gros drone lorsqu’il s’agit d’intervenir sur de petits ensembles ou des maisons individuels.

Les professionnels qui s’orientent vers ses drones l’utilisent pour de l’inspection rapide ou pour de la photogrammétrie issue d’un vol automatique.

Voici donc les principales spécificités de ces deux drones, qui montrent qu’il est bien difficile de faire le choix entre les deux appareils

En revanche, s’il est facile de comparer des options ou spécificités techniques précises, il est difficile de noter la qualité même de l’appareil : design, tenue des cycles de batteries, comportement de l’appareil sur le long terme.

Sur ces derniers éléments, DJI témoigne d’un vrai savoir faire. Certains l’appellent même “l’Apple du drone”. Choix des matières, qualité des finitions, expérience client, sur ces sujets, Dji passe devant sans discussion.
Nous ferions donc le choix du Mavic Air, mais si vous n’êtes que sur l’inspection, la caméra top que propose l’Anafi représente une différenciation importante.