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Comprendre les catégories de la réglementation européenne Drone de C0 à C6

Par Actualité, Formation drone, Règlementation Aucun commentaire

Comprendre la nouvelle réglementation Européenne des Drones : De C0 à C6

L’espace aérien européen s’adapte à la croissance rapide du marché des drones avec une réglementation renouvelée. Cette nouvelle structure est définie par des catégories allant de C0 à C6, chacune avec ses propres spécifications.

Ci-dessous, découvrez ce que chaque catégorie permet. Un récapitulatif bien important pour vos futurs achats de drone. Il faut en effet bien anticiper le modèle et vous assurer qu’ils rentreront dans les bonnes catégories.

Catégorie C0

  • Poids maximal: Inférieur à 250 g.
  • Particularités: La catégorie C0 est la plus libre, nécessitant le moins de restrictions.

Catégorie C1

  • Poids maximal: Inférieur à 900 g.
  • Vitesse en mode basse: Pas de restriction spécifique, sauf pour les drones à voilure fixe.
  • Indication de la puissance acoustique: Non requise.
  • Identification à distance: Non requise.
  • Géovigilance: Non requise.
  • Signal d’alerte de batterie faible: Non requis.

Catégorie C2

  • Poids maximal: Inférieur à 4 kg.
  • Vitesse en mode basse: Inférieure à 3 m/s.
  • Indication de la puissance acoustique: Obligatoire.
  • Identification à distance: Obligatoire.
  • Géovigilance: Obligatoire.
  • Signal d’alerte de batterie faible: Obligatoire.
  • Interruption de vol: Non requise, sauf si le drone est captif.

Catégorie C3

  • Poids maximal: Inférieur à 25 kg.
  • Vitesse en mode basse: Inférieure à 5 m/s, excepté en mode captif.
  • Indication de la puissance acoustique: Obligatoire.
  • Identification à distance: Obligatoire.
  • Géovigilance: Obligatoire.
  • Signal d’alerte de batterie faible: Obligatoire.

Catégorie C4

  • Poids maximal: Inférieur à 25 kg.
  • Particularités: Semblable à C3 mais sans exigences de vitesse en mode basse.
  • Indication de la puissance acoustique: Obligatoire.
  • Identification à distance: Non requise.
  • Géovigilance: Non requise.
  • Signal d’alerte de batterie faible: Obligatoire.
  • Interruption de vol: Obligatoire.

Catégorie C5

  • Poids maximal: Inférieur à 25 kg.
  • Particularités: Aucune spécification particulière donnée par le tableau pour cette catégorie.

Catégorie C6

  • Poids maximal: Inférieur à 25 kg.
  • Géobarrière: Obligatoire.
  • Indication des informations de position, de vitesse et de hauteur: Obligatoire pour cette catégorie.

Il est crucial pour tout utilisateur de drone de s’assurer que son équipement et son utilisation correspondent à la catégorie adéquate. Ces règles visent à renforcer la sécurité et à intégrer les drones de manière responsable dans l’espace aérien. Pour une conformité totale, référez-vous aux documents officiels de l’UE pour des détails complets sur chaque catégorie.

Bonne année 2024 à tous nos pilotes formés !

Par Actualité, Formation drone Aucun commentaire

Que 2024 soit l’année de vos projets et du lancement de votre activité Drone!

Alors que nous clôturons une année riche en apprentissages et en découvertes, il est temps de vous souhaiter une bonne année 2024 !

Une année que nous espérons riches pour chacun et chacune d’entre vous. Si vous avez suivi une formation pour devenir pilote de Drone l’année dernière, c’est précisément pour engager des grands changements en 2024.
C’est pourquoi nous vous souhaitons à tous, un grand nombre de missions, de beaux vols et de beaux succès. Avec comme ligne de conduite, la sécurité de vos opérations et le sérieux de votre post-production. C’est en tous les cas ce que nous tenons à faire de notre côté dans chacune de nos formations.

2023, le lancement de Rennes pour Dronelis et ses équipes de formateurs.

Pour Dronelis, l’année qui vient de s’écouler a été marquée par des défis relevés avec succès par nos équipes. La structuration de la ville de Rennes. Nous sommes désormais depuis 2023, présent à Rennes afin de couvrir toute la Bretagne. Une présence pour faire de formation à Rennes, mais qui profite à tout le département.
A Rennes toujours, nous en profiterons pour engager la formation photogrammétrie à partir du mois d’avril, pour suivre nos clients existants et continuer à proposer des spécificités métiers, coeurs de nos formations drone.

En 2024, nous espérons que vous continuerez à mettre en pratique les connaissances et les compétences que vous avez acquises au cours de votre formation. Que chaque vol de drone soit une occasion de repousser vos limites, de capturer des images et des données précieuses, et de contribuer de manière significative à votre domaine d’activité.

Nous tenons également à vous rappeler l’importance de la sécurité dans toutes vos opérations. En tant que pilotes de drones certifiés, vous avez la responsabilité de voler en toute sécurité et de respecter les règles. Nous sommes convaincus que vous continuerez à être des modèles exemplaires en la matière ! Surtout à l’approche des Jeux Olympiques qui vont rendre les déclarations complexes le temps des épreuves, il faudra être particulièrement précis dans la préparation et le déploiement des missions.

Enfin, n’oubliez pas l’importance de la communauté. Vous avez maintenant un réseau de collègues et de pairs qui partagent votre passion. N’hésitez pas à collaborer, à échanger des idées et à soutenir vos pairs dans leurs projets. C’est ainsi que nous pouvons tous grandir et progresser ensemble.

Vous aurez donc, et c’est notre objectif pour 2024, un accès à un groupe dédié à notre communauté. Pour échanger sur l’actualité, parler de la réglementation européenne (très mouvante) et profitez des bons plans matériel!

Bonne année !

Lancement de la saison des formations à la thermographie par Drone.

Par Actualité, Blog, Formation drone, Formation thermographie

La technologie progresse à un rythme effréné, et l’industrie de la construction et de la rénovation n’est pas en reste. Parmi les innovations les plus récentes, la thermographie du bâtiment par drone se démarque comme une avancée révolutionnaire. Cette technologie offre une nouvelle dimension à l’inspection des bâtiments, en permettant une analyse approfondie de la performance énergétique et de l’efficacité de l’isolation. En cette période passionnante, nous sommes ravis d’annoncer le lancement de la saison des formations à la thermographie du bâtiment par drone.

Rappel de ce que permet la thermographie du bâtiment.

La thermographie du bâtiment, ou thermographie infrarouge, est une technique avancée qui permet de visualiser et de mesurer les variations de température à la surface des bâtiments. Cette technologie est précieuse pour identifier une variété de problèmes, tels que les fuites de chaleur, les ponts thermiques, les infiltrations d’air, les problèmes d’isolation, et bien plus encore. Ces informations sont cruciales pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments, réduire les coûts de chauffage et de climatisation, et contribuer à la réduction de l’empreinte carbone.

L’avantage des drones

Traditionnellement, la thermographie du bâtiment nécessitait des inspections visuelles à partir du sol ou l’utilisation d’équipements coûteux, tels que des nacelles élévatrices. Cependant, avec l’essor des drones, cette technologie a atteint de nouveaux sommets. Les drones équipés de caméras thermiques peuvent survoler les bâtiments à différentes altitudes, capturant des images thermiques haute résolution de la surface de la structure. Cette approche offre plusieurs avantages significatifs :

Efficacité et optimisation du temps de captation de la donnée thermique.

Les drones permettent de couvrir de vastes zones en un laps de temps considérablement réduit par rapport aux méthodes traditionnelles. Cela signifie des inspections plus rapides et une analyse plus approfondie des bâtiments.

Précision des caméras thermiques, jusque 640px.

Les images thermiques capturées par les drones fournissent des données extrêmement précises, permettant une analyse approfondie et une détection plus précise des problèmes. Evidement, si on compare avec la résolution des matériaux qu’on utilise pour l’inspection par Drone, c’est faible. Mais pour des caméras thermiques, ce sont des hautes résolutions. Résolutions nécessaires, en raison de l’altitude et donc de l’éloignement qu’a le drone avec ses ouvrages.

Accessibilité : les couvertures sont intégralement analysées.

Les drones peuvent atteindre des zones difficiles d’accès, telles que les toits, les façades élevées et les espaces confinés, ce qui était auparavant impossible ou dangereux pour les inspecteurs. C’est pourquoi ces inspecteurs se forme à la manipulation des drones. Précisément pour compléter leur métier et le réaliser dans de meilleurs conditions.

Nos formations à la thermographie du bâtiment par drone

Nous sommes heureux de proposer une série de formations complètes à la thermographie du bâtiment par drone pour répondre à la demande croissante de professionnels de l’inspection, de la construction et de la rénovation. Nos formations sont conçues pour vous initier aux principes fondamentaux de la thermographie du bâtiment et à l’utilisation avancée des drones pour effectuer des inspections thermiques.

Nos programmes de formation couvrent une gamme complète de sujets :

Théorie de la thermographie du bâtiment

  • Les principes fondamentaux de la thermographie infrarouge.
  • Les diverses applications de la thermographie du bâtiment.
  • Interprétation des images thermiques pour identifier les problèmes potentiels.

Utilisation des drones pour la thermographie du bâtiment

  • Sélection et configuration appropriée des drones et des caméras thermiques pour des missions spécifiques.
  • Techniques de vol en toute sécurité pour garantir une capture de données optimale.
  • Acquisition d’images thermiques de haute qualité.

Analyse des données et rapports

  • Traitement des images thermiques pour une meilleure visibilité et une analyse détaillée.
  • Identification des problèmes courants du bâtiment, y compris les fuites de chaleur, les ponts thermiques, les infiltrations d’air, etc.
  • Rédaction de rapports complets et professionnels pour les clients.

Certification : en collaboration avec des entreprises agréées

À la fin de notre formation, les participants auront l’opportunité de passer un examen de certification qui atteste de leurs compétences en thermographie du bâtiment par drone.

Qui devrait suivre ces formations ?

Nos formations à la thermographie du bâtiment par drone sont adaptées à une variété de professionnels, notamment :

  • Inspecteurs en bâtiment : Pour améliorer leurs compétences et offrir des services d’inspection plus avancés à leurs clients.
  • Entrepreneurs en construction et rénovation : Pour mieux comprendre les aspects thermiques des bâtiments et optimiser leurs projets.
  • Experts en éfficacité énergétique : Pour aider leurs clients à économiser de l’énergie et de l’argent.
  • Ingénieurs du bâtiment : Pour intégrer la thermographie du bâtiment par drone dans leurs analyses.
  • Gestionnaires de biens immobiliers : Pour maintenir la performance énergétique de leurs propriétés.

L’adaptation des caméras thermiques sur les drones permet donc beaucoup. Elle permet de combiner les avantages de la thermographie infrarouge avec la mobilité et la polyvalence des drones. Ce qui ouvre ainsi de nouvelles perspectives pour l’industrie de la construction et de la rénovation.

Si vous êtes prêt à acquérir des compétences essentielles pour l’avenir de l’inspection du bâtiment, ne manquez pas l’opportunité de vous inscrire à nos formations dédiées à la thermographie.

La saison des formations est sur le point de commencer, alors réservez votre place dès aujourd’hui. Pour plus d’informations, contactez-nous à contact(@)dronelis.com ou au 02 28 07 81 81

L’histoire sur l’intégration progressive du drone civil dans notre quotidien

Par Blog, DJI

L’histoire des entreprises de Drone Civil dans l’industrie du Drone

Le développement technologique rapide du 21e siècle a introduit le monde aux drones civils, une invention révolutionnaire qui a transformé divers secteurs. Avec une application croissante dans la photographie aérienne, l’agriculture, l’inspection des infrastructures et la livraison de colis, les drones ont attiré l’attention de plusieurs entreprises. Cet article trace l’histoire du drone civil, en mettant l’accent sur le rôle que les entreprises ont joué dans leur développement et leur utilisation.

L’origine des drones : militaires puis civils

Les drones, officiellement connus sous le nom de véhicules aériens sans pilote (UAV), sont issus du domaine militaire. Utilisés pour la première fois pendant la Première Guerre mondiale pour le pilotage à distance d’avions cibles, ils ont été développés de façon significative pendant la guerre froide pour des missions de reconnaissance et de surveillance.

La transition du drone de l’usage militaire à l’usage civil a commencé à la fin des années 2000, avec la démocratisation de la technologie et la réduction des coûts. La FAA (Federal Aviation Administration) a joué un rôle crucial en autorisant l’utilisation commerciale des drones aux États-Unis en 2006, ce qui a stimulé leur adoption dans diverses industries. La France a également joué un rôle stratégique

Les entreprises pionnières. Les fabricants restent chinois et les Français résistent mal.

Parmi les premières entreprises à se lancer dans l’industrie des drones civils, DJI (Da-Jiang Innovations) basée en Chine, a pris les devants en 2006. Connue pour ses drones fiables, accessibles et de haute qualité, DJI a dominé le marché dès le début et continue de le faire aujourd’hui. Parrot SA, une entreprise française fondée en 1994, est entrée dans l’indus

S900 drone dji

Le S900 de DJI, le tout premier drone capable de produire un vrai travail professionnel en toute fiabilité

trie des drones en 2010 avec le lancement du drone AR.Drone. Elle est ensuite devenue l’une des principales marques de drones civils en Europe jusqu’en 2020 qui marque un tournant chez DJI. La marque chinoise fournit de plus en plus les professionnels du Drone et prend la main mise sur tout le secteur : audiovisuel, btp, que ce soit pour l’inspection, de la photogrammétrie, de la thermographie. Reste encore quelques niches non explorées comme la pulvérisation, mais ce sera vite fait en 2022.

Ce qui fait la réussite, dès le début, de DJI, c’est qu’il ne s’agit pas d’un héritage militaire. Les drones DJI sont à la base des Drones issus du modélisme. C’est la vrai réussite du drone, avoir adapté à un usage civil, des quadricopter à la base créés par des passionnés d’aéromodélisme.

L’expansion de l’industrie : un démarrage rapide pour les applications mais plus doux pour le déploiement commercial

Au fur et à mesure que l’industrie mûrissait, de nouvelles entreprises ont émergé, offrant une gamme de drones adaptés à diverses applications. 3D Robotics, une entreprise américaine fondée en 2009, a introduit des drones conçus spécifiquement pour l’imagerie aérienne et la cartographie. SenseFly, une entreprise suisse, s’est spécialisée dans les drones pour l’agriculture et la cartographie.

En outre, des géants de la technologie tels qu’Amazon et Google ont lancé leurs propres initiatives de drone. En 2013, Amazon a annoncé Amazon Prime Air, un service de livraison de colis par drone. Google a également lancé Project Wing sous Alphabet Inc., sa société mère, pour développer des drones de livraison. Sur ces derniers sujets, on ne voit pas grand chose. On peut simplement dire que ces grands groupes sont dans les starting block, prêts à dégainer le jour ou la règlementation drone le permettra.

Les défis et la régulation, certains européens bloquent, d’autre libère, et la France structure.

Alors que l’industrie du drone civil se développait, elle a également rencontré des défis. En particulier en matière de réglementation et de confidentialité. La DGAC en France a dû mettre en place des réglementations pour assurer la sécurité du ciel. Les entreprises ont alors dû respecter des réglementations strictes pour préserver la vie privée et minimiser les nuisances. La navigation dans ce paysage réglementaire complexe est devenue un aspect essentiel du développement de l’entreprise de drone. C’est d’ailleurs le point noir pour beaucoup de développement. C’est le cas de la société Dronelis, qui souhaitent activement se développer sur le démoussage massif de toitures par Drone. Même si en parallèle, l’avenir sera aussi sur le nettoyage de façade, avec l’alliance de méthodes traditionnelles et de drones.

L’adaptation et l’innovation

Face à ces défis, les entreprises de drones ont dû s’adapter et innover. Par exemple, DJI a lancé le système Aeroscope pour aider les autorités à suivre et identifier les drones en vol. Ils contribuent ainsi à augmenter la sécurité aérienne. Parrot, quant à elle, a intégré des technologies de cryptage pour assurer la confidentialité des données de vol.

La révolution de l’IA et l’intégration des drones

La révolution de l’intelligence artificielle (IA) au cours de la dernière décennie a eu un impact majeur sur l’industrie des drones. L’intégration de l’IA a permis le développement de drones autonomes. Skydio, une entreprise basée aux États-Unis, a été un pionnier dans le domaine des drones autonomes.

Le Skydio R1, en 2018 fut le premier à pouvoir éviter les obstacles. DJI le suivra de très près comme toutes les autres marques de drone. En revanche, si l’IA intervient sur l’utilisation “mécanique” du drone, il faut aussi voir que l’avenir est dans le traitement. L’IA et le machine learning est en train d’apporter des solutions pertinentes, au service des pilotes de drone. Ainsi, lors de formations pour devenir pilote de drone professionnels à destination des entreprises, le sujet est très clairement au centre des discussions.

La poursuite de l’innovation et les tendances futures

L’avenir de l’industrie du drone civil semble prometteur, avec de nouvelles innovations et applications émergentes. De plus en plus d’entreprises sont attirées par ce secteur en croissance. Elles cherchent à développer des solutions qui vont de la livraison de médicaments en zone rurale à la surveillance environnementale et à la recherche de personnes disparues.

L’industrie du drone civil a parcouru un long chemin depuis ses débuts modestes. Grâce à l’innovation continue, les entreprises de drone ont non seulement transformé diverses industries mais ont également ouvert la voie à des avancées technologiques encore inexistantes. Alors que l’avenir reste incertain, une chose est sûre : l’industrie du drone civil continuera à évoluer et à surprendre, repoussant les limites de ce qui est possible.

L’évolution des règlementations

Avec l’essor de l’industrie des drones, les réglementations ont également dû évoluer pour répondre à l’évolution rapide de la technologie. Des pays comme la France, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie ont mis en place des réglementations spécifiques. L’objectif était de contrôler l’utilisation des drones. Des organisations telles que l’Agence de l’Union Européenne pour la Sécurité Aérienne (EASA) ont également travaillé à harmoniser les réglementations à travers l’Europe. Un coup d’épée dans l’eau au début, mais qui a l’avantage de jeter les bases de la nouvelle réglementation.

La réglementation a permis à l’industrie des drones de se développer de manière sûre et sécurisée. Cependant, elle a également présenté des défis pour les entreprises. Certaines ont dû naviguer dans une mer de réglementations différentes pour rester en conformité.

L’implication des géants du secteur, en préparation de l’avenir.

Les géants de la technologie, comme Amazon et Google, ont également joué un rôle clé dans l’évolution de l’industrie des drones. Amazon a été l’un des premiers à proposer l’idée de la livraison par drone avec Amazon Prime Air. Google, à travers sa filiale Wing, a également investi dans le développement de drones de livraison. Ces entreprises ont non seulement ajouté une légitimité à l’industrie, mais ont également poussé à l’innovation, en développant des technologies qui pourraient un jour transformer la livraison de colis.

Le futur de l’industrie des drones : l’autonomie d’abord

Le futur de l’industrie des drones semble brillant, avec un potentiel d’expansion dans un très grand nombre de métiers. Des entreprises comme Zipline sont déjà en train de transformer le secteur de la santé. En utilisant des drones pour livrer des médicaments et des vaccins par exemple. D’autres entreprises voient le potentiel des drones pour améliorer les opérations agricoles. Ou encore les inspections d’infrastructures, la surveillance de l’environnement, et bien plus encore.

Les entreprises de drones sont également en train de pousser les limites de ce qui est technologiquement possible. Des drones autonomes sont d’ailleurs en train d’être développés, ouvrant la voie à des applications encore plus diversifiées.

En conclusion, l’histoire des entreprises de drones civils dans l’industrie des drones est une histoire d’innovation et d’adaptation. De leurs débuts modestes à leur statut sociétés innovantes, ces entreprises ont révolutionné de nombreux secteurs. Et à l’avenir, ils ont le potentiel de transformer encore plus notre façon de vivre et de travailler à l’avenir. Alors que l’industrie continue d’évoluer, nous pouvons nous attendre à de nouvelles avancées passionnantes dans les années à venir.

Décret du 2 janvier 2023 : les ZICAD prennent la place des ZIPVA

Par Actualité, Règlementation

Les Zones Interdites à la Captation Aérienne de Données (ZICAD) sont des zones définies par la réglementation Drone, spécifiquement en France. Même si ces zones devraient rapidement rejoindre la règlementation européenne. Cette règlementation définit ces zones comme interdites à la capture des données par des moyens aériens, tels que des drones ou des avions.
Cette zone n’est donc pas née avec les drones. Elle est juste la prolongation de l’aviation civile appliquée à notre métier.
Ces zones peuvent inclure des sites sensibles. C’est l’exemple des centrales nucléaires, des bases militaires, des prisons, des centres de traitement de données, etc. La mise en place de ces zones vise à protéger la sécurité nationale et la vie privée des citoyens en limitant les activités de surveillance non autorisées.

Décret du 2 janvier 2023 : les ZICAD prennent la place des ZIPVA

Les ZICAD : Zones Interdites à la Captation Aérienne de Données ont remplacées les ZIPVA d’après le décrets du 2 janvier 2023.
ZIPVA veut dire : Zone de protection de la vie privée aérienne.
Contrairement aux ZIPVA qui se limitaient à la prise de vue aérienne dans le visible, les ZICAD intègrent les autres captations. Comme celles hors du spectre visible telles que la thermographie, les orthophotographies, etc… En gros, le visible, ce qu’on voit était concerné, mais le reste n’avait pas de réglementation précise.
Une ZICAD est désormais délivrée par le préfet du département. À l’exception des ZICAD dépendantes du ministère des Armées, qui reste compétent en la matière.
DroneKeeper a pris en compte ces modifications, il est donc nécessaire de porter à la connaissance de vos pilotes pour la préparation de vos missions. Dronelis-Academy intègre ces nouveaux paramètres de préparation de mission dans la lecture des cartes aéros.
Petit problème de mise à jour, pour l’instant, aucune cartographie officielle ne permet d’accéder à ces zones. Pas d’identification, et ceux qui annoncent avoir repérer les nouvelles “ZICAD”, ne sont en réalité que le miroir des anciennes ZIPVA.

Nous partons donc à la chasse de ces nouvelles zones en espérant vous livrer l’information au plus vite.
Mais nous pouvons déjà parier que les zones ZIPVA seront toutes des zones ZICAD. Pour les zones supplémentaires, pas de prévision pour l’instant ! Nous verrons donc s’il y en a et quelles en seront les critères d’attribution.

Les ZICAD sont donc d’ici là reconnaissables avec les mêmes critères qu’avant.

Les ZIPVA sont généralement identifiées par des codes de couleur sur les cartes d’aviation.

  • Les zones rouges : interdites à toutes les formes de vols,
  • Les zones jaunes : réglementées et nécessitent une autorisation spécifique pour voler,
  • Les zones vertes : vol autorisé. Ce qui ne vous empêche pas d’être attentif.

Les codes couleur ne sont pas toujours les mêmes. Ils dépendent des pays et des règlementations en vigueur. Ainsi, si vous avez des habitudes en France et que vous allez à l’étranger, prenez bien le temps de regarder les cartes d’aviation officielles.

Nous restons donc en alerte pour correctement repérer ces nouvelles zones. Ces données nouvelles feront l’objet d’un ajustement sur la partie théorique de notre formation drone que beaucoup d’entre vous ont suivi.

Notre formation pour devenir pilote est lancée à Rennes !

Par Formation drone

La mise en place d’une nouvelle formation dans une nouvelle ville prend toujours un peu de temps ! Pour se faire connaître et réussir à remplir une session chaque mois, il faut compter un bon semestre. C’est ce qu’il nous a fallu pour lancer notre équipe à Rennes installée depuis 2022. 2023 présente donc une année plus dense avec déjà plusieurs formations complètes.

Des formations complètes à Rennes pour découvrir un nouveau métier : pilote de Drone.

Nous proposons différentes sessions sur différents métiers :

  • La formation pour devenir pilote de Drone : C’est la première des formations. Elle se décompose en trois parties principales :
    • La partie théorique. Si cette partie n’est pas intégrée dans la formation CPF, elle l’est pour les entreprises ou les indépendants qui souhaitent préparer l’examen drone.
    • La partie pratique. C’est bien évidement la partie la plus importante ! C’est le passage nécessaire pour devenir pilote de Drone. Même si avec l’assistance de plus en plus importante des drones, il est assez facile de se lancer. C’est pourquoi sur cette partie, Dronelis-Academy travaille pour vous préparer avec des drones moins assistés.
    • La préparation de mission. C’est un passage obligé et très important. Etroitement liés à la bonne connaissance de la réglementation drone, cette préparation vous assure de tout bien faire correctement le jour où vous vous lancez. Vous découvrirez le mode opératoire pour déclarer un vol, vous apprendrez à lire des cartes aéronautiques et surtout vous découvrirez toutes les autorités qui se chargent de notre métier.
  • La formation à la thermographie aérienne : une formation qui intervient sur différents métiers. La thermographie aérienne par Drone étant principalement utilisée pour réaliser des diagnostiques thermiques.
    • Des analyses thermiques pour les bâtiments : analyse des déperditions de chaleurs afin de réaliser des travaux d’optimisation des dépenses énergétiques.
    • Des analyses thermiques pour les panneaux photovoltaïques : permettant de déceler les pathologies des panneaux pour engager la maintenance et la réparation.
  • La formation à la photogrammétrie. Cette formation n’est pas encore opérationnelle à Rennes, mais parfaitement disponible à Nantes. Ainsi si vous recherchez à comprendre et apprendre la photogrammétrie par Drone, vous trouverez toutes les informations par le centre de Nantes. Siège de notre entreprise, il s’occupe de réunir pour la photogrammétrie toute la Bretagne et les Pays de la Loire.

 

formation pour devenir pilote de drone

Dronelis-Academy fête ses 4 ans à Bordeaux !

Par Bordeaux, Formation drone

Dronelis Academy fête ses 4 ans de déploiement de sa formation télépilote à Bordeaux !

Notre centre de formation Dronelis Academy fête ses 4 ans à Bordeaux. C’est le spot idéal pour réaliser des images magnifiques. Mer, terre, vignobles… Le drone a toute se place pour réaliser le plus beau de l’image.

Pourquoi avoir ouvert un centre de formation à Bordeaux ?

Dronelis-Academy est né à Nantes et Lyon. Bordeaux est rapidement devenue une région de demande. Logiquement, nous avons commencé à regarder la partie formation avec attention.

Plusieurs raisons nous ont poussé à ouvrir notre centre de formation sur Bordeaux :

  • Dynamisme économique: Bordeaux est un pôle économique important dans le sud-ouest, avec un secteur financier et des entreprises en forte croissance, une université reconnue, et un aéroport international, c’est un bout de France indépendant et fort ou nous avions toute notre place pour nous développer.
  • Histoire et patrimoine: Bordeaux est une ville historique riche en patrimoine architectural, notamment ses bâtiments datant de l’époque romaine et de la Renaissance, ainsi que ses nombreux monuments tels que la cathédrale Saint-André, le Grand Théâtre, et le Pont de Pierre, autant de lieux de vol qui attirent et qui permettent de réaliser des images époustouflantes.
  • Culture et divertissement : Bordeaux offre une scène culturelle dynamique avec des musées, des théâtres, des festivals, des cinémas, des expositions, des concerts, et des événements sportifs réguliers. Le secteur de l’audiovisuel étant en pleine expansion, les prises de vue par drone permettent d’avoir un tout autre regard et de produire des images de plus en plus originales.
  • Industrie viticole: Bordeaux est célèbre pour ses vins de qualité, et les vignobles alentours sont des touristes attractifs pour la région. L’utilisation de drones, notamment dans le cadre de la photogrammétrie, dans l’industrie viticole permet d’améliorer l’efficacité des opérations et d’optimiser les rendements, tout en réduisant les coûts et en améliorant la qualité des vins produits. De plus, les vignobles de Bordeaux sont un lieu incontournable pour les amateurs de vin et les pilotes de drones car les vues aériennes des vignes et des châteaux viticoles sont tout simplement magnifiques.

C’est donc tout naturellement que nous avons choisi d’ouvrir notre centre de formation sur Bordeaux et plus précisément à l’Aérocampus de Latresne.
Ce campus est situé au cœur d’un parc arboré idéal pour la pratique et d’un château du 13ème siècle. Il a pour ambition d’affirmer l’excellence du pôle aéronautique aquitain. Les formations aux métiers du drone ont donc toute leur place au sein de ces bâtiments.
Les salles sont parfaitement équipées pour les formations. Il est même possible de déjeuner sur place et de dormir à proximité grâce aux 3 hôtels situés dans le parc.

Les chiffres clés de ces 4 dernières années ?

Ces 4 dernières années , plusieurs dizaines de sessions de formation regroupant plus de 250 stagiaires de tous horizons.
En effet, le métier de télépilote professionnel de drones ne s’adresse pas qu’aux personnes ayant déjà des connaissances en aéronautique ou qui volent déjà à titre personnel.
L’année dernière, nous avons travaillé aux côtés de 80 stagiaires.
Nous avons rencontré différents profils. Des personnes en passe d’être à la retraite et souhaitant lancer une petite activité indépendante pour s’occuper, mais aussi des personnes en reconversion. D’autres totalement novices sur le sujet ou d’autres connaissant bien le sujet des drones.

Notre plus et pourquoi Dronelis-Academy reste le premier acteur de la formation drone en France ?

Des formateurs qui sont des hommes de terrain. En effet, nos formateurs ne sont pas que des formateurs. On le dit souvent, ils sont avant tout télépilotes dans leur quotidien. Ils sont sur le terrain, pour les clients professionnels dans les différents métiers de Dronelis. Ils ont par exemple réalisé dernièrement des inspections du pont de la Dordogne ou du pont Chaban-Delmas de nuit. Leur expérience du terrain et de la réalité de missions fait qu’ils savent de quoi il parlent. C’est ce que nous cherchons à transmettre lors des formations.  Sécurité, situations vécues, cas pratiques, vous pourrez profiter de toute leur connaissance pour accélérer et apprendre le métier de télépilote dans les meilleures conditions.

Quelles formations sont proposées dans notre centre de formation de Bordeaux ?

Que ce soit dans un cadre professionnel ou de pur loisir, le vol de drones est très réglementé et nécessite d’avoir les connaissances, les autorisations ainsi que les habilitations nécessaires au pilotage de drones.

Au sein de notre centre de formation de Bordeaux, nous proposons plusieurs formations qui vous permettront de devenir un professionnel :

  • Télépilote professionnel de drones civils : c’est la formation de base pour devenir télépilote de drone professionnel et pouvoir voler en catégorie spécifique. Elle se compose de deux modules :
    • le module théorique de préparation au brevet théorique drone. Le CATT (Certificat d’Aptitude Théorique de Télépilote) se passe directement à la DGAC. C’est un examen sous forme de QCM avec 60 questions et il faut avoir 75% de bonnes réponses pour le valider. Pendant les jours de formation théorique, nos formateurs vous transmettront toutes les connaissances théoriques nécessaires à la réussite de l’examen. Ils s’arrêtent également sur toute les questions légales pour devenir exploitant.
    • le module pratique pendant lequel nos formateurs vous apprendront à voler dans les scénarios S1, S2 et S3.
  • Formation pratique au pilotage de drones : cette formation ne comporte que le module théorique précédemment cité dans la formation télépilote. Cela sous-entend que le stagiaire est déjà diplômé de la partie théorique.

Dronelis Academy propose également ensuite des spécialisations :

  • Photogrammétrie par drone : lors de cette formation, nous vous apprendrons la modélisation 3D. Cette compétence est très utile notamment dans le BTP pour avoir une vue d’ensemble d’un bâtiment et faire des mesures. Nous travaillons sur la partie pratique, acquisition et logiciel en fonction de votre métier. Pix4D, Metashape, nous nous adaptons à votre objectif final, afin que le drone devienne un outil précieux dans votre quotidien.
  • Thermographie par drone : dans un contexte énergétique difficile, cette compétence ne peut être qu’un atout. Elle vous permettra d’avoir une visibilité infrarouge d’un bâtiment et d’identifier les zones de déperditions de chaleurs. Vous pourrez aussi réaliser des inspections techniques par Drone sur les panneaux photovoltaïques.

Comment apprendre à piloter un drone FPV et pourquoi?

Par Formation drone, FPV

La pratique de drone racer ou apprendre à piloter un drone FPV.

Depuis quelques années, l’univers du drone laisse de plus en plus de place à une nouvelle discipline. Preuve s’il en est une, l’engouement inédit des groupes de passionnés de FPV sur les réseaux sociaux. Ils sont de plus en plus nombreux et de plus en plus professionnels.

Jusque là, l’usage d’un drone se résumait à le faire décoller et à le piloter à vue, la technologie dite FPV offre désormais une véritable expérience immersive. En effet, grâce à la caméra embarquée positionnée sur le drone, vous disposez de vues aériennes comme si vous vous trouviez dans l’appareil : c’est ce que désigne le FPV pour First Person View, comprenez « vol en immersion ».

Rien de nouveau pour les vieux pilotes, mais la technologie, désormais accessible grâce à DJI permet aux apprentis de se lancer plus facilement.

De fait, à l’aide de cette technologie, un pilote de drone a la possibilité d’observer à la fois en immersion et en temps réel ce que filme son appareil.

Pour quelles utilisations acheter un drone First Person View ?

comment apprendre à piloter un drone fpvAujourd’hui, les drones civils et professionnels sont presque tous équipés d’un système FPV. Il est vrai que pour les drones dotés d’une importante portée, le simple vol à vue peut devenir très limitant. C’est pourquoi, le vol en immersion permet de piloter plus précisément et plus sereinement son appareil. Et si on reste sur le vocabulaire de base, le FPV n’a pas besoin de lunettes. Un écran suffit, ce qui est le cas pour de nombreux drones.

Mais, la pratique “sportive” du FPV ouvre la voie à l’utilisation dans plusieurs domaines. Ils dépendent tout d’abord de l’environnement de vol (intérieur, extérieur) et de l’objectif (loisirs, vidéo, compétition, etc.). Le FPV est ainsi recherché dans certains secteurs :

  • L’industrie cinématographique : très en vues ces dernières années, les drones FPV permettent nouvelles prises de vues plus dynamiques. Plus vives et plus immersives, ce sont des plans recherchés. Contrairement aux drones habituels, il faut cependant apprendre à piloter un drone FPV avant de produire des images de qualités cinéma.
  • La course (race) : C’est une approche plus ludique du hobby, une expérience “comme si vous y étiez”  que représente désormais le FPV. Cette pratique mettra avant tout en avant vos réflexes, un sens de la précision et l’optimisation de la trajectoire pour éviter les obstacles et maximiser les performances du drone.
  • Le freestyle : Pratique la plus créative et artistique dans l’univers du FPV, elle revient à réaliser des enchaînements de figures avec votre drone en exploitant le plus possible les limites de chaque environnement et ainsi en tirer une expérience immersive hors du commun.
  • Le « long range » : Cette utilisation du drone FPV correspond à un vol à longue distance (souvent plusieurs kilomètres). Elle se révèle très utile pour explorer des endroits difficiles d’accès. Pratique très attirante par son côté aventureux, elle est toutefois réservée aux pilotes aguerris. Un parfait pilotage et une maîtrise optimale sont nécessaires pour voler en toute sécurité. Ne serait-ce que pour espérer récupérer votre drone. (oui, c’est un problème de base mais c’est le premier quand on parle de Drone FPV!)
  • Enfin, la pratique la plus basique et la plus répandue est le freeride, qui correspond à du vol libre, sans d’autre objectif que le plaisir de faire décoller un drone et de bénéficier d’une expérience immersive.

En définitive, on peut faire beaucoup grâce aux drones FPV. La maximisation de l’expérience de vol grâce à l’immersion et la possibilité de partager les vues du drone intéressent donc de plus en plus de professionnels.

Comment profiter du FPV avec son drone ?

Si vous souhaitez vous procurer un drone FPV très abordable, le vol ne sera que partiellement immersif, puisque ce que vous allez filmer sera généralement retranscrit sur une radiocommande ou sur l’écran de votre smartphone ou de votre tablette. Ces appareils permettent néanmoins une expérience intéressante et sont particulièrement adaptés aux débutants, puisqu’il reste possible de piloter le drone à vue, facilitant l’évitement d’obstacles.

Pour une immersion totale, il faudra plutôt opter pour un casque de réalité virtuelle, qui vous retransmettra les images comme si vous étiez à bord du drone. D’un simple mouvement de tête, vous pouvez orienter la caméra de votre drone vers le haut, le bas ou de façon latérale, sans avoir à utiliser le joystick du boîtier de commande. Ce type de pilotage nécessite toutefois un peu d’expérience et s’avère plus coûteux que le FPV de base.

Si vous êtes déjà un pilote de drone, vous devrez tout réapprendre. Ce qui implique d’ailleurs de suivre une formation de Drone FPV pour bien démarrer. Et ceci en plus du temps à passer sur un simulateur que nous détaillerons par la suite.

Tout savoir avant de se lancer dans le FPV

Avant de se prendre de passion pour le FPV, vous devez avoir quelques éléments à l’esprit et ce afin de  vous équiper et de voler en conscience. Au fil des années, les standards de qualité en matière de drones FPV augmentent, ce qui rend de fait possible le fait de débuter la pratique du FPV avec un budget léger.

Toutefois, il est important d’avoir à l’esprit que le FPV est une activité qui nécessite un investissement de base conséquent (drone, lunettes, radiocommande et chargeur). En parallèle, et ce pour que votre pratique du FPV soit durable, vous serez amené à  investir régulièrement pour réparer, améliorer et mettre à jour votre matériel. Nous traiterons la question du budget à consacrer à la pratique du FPV plus tard dans l’article.

Avant de vous lancer dans le FPV, sachez également que les réparations supposent quelques aptitudes en bricolage. Mettre le nez dans votre drone sera donc une nécessité et vous devrez maîtriser les bases de l’électronique et du soudage.

En définitive, le FPV est une activité qui allie le modélisme, immersion, bricolage, électronique et agilité. Le plein d’adrénaline sera au rendez-vous ! In fine, vous pourrez réaliser de belles prises de vues aériennes.

Un impératif : la sécurité

Avant de se lancer dans l’univers prenant du FPV, il faut garder en permanence à l’esprit que c’est un loisir à risque à la fois pour le pilote et pour les tiers à proximité.

Un accident aux lourdes conséquences peut vite arriver ! C’est la raison pour laquelle la Direction Générale de l’Aviation Civile liste certaines règles s’imposent. Ainsi, il convient de :

  • Ne pas survoler des personnes
  • Respecter les altitudes imposées (120 mètres de hauteur en général)
  • Garder son drone à vue lors du vol et ne pas voler dans un environnement diurne
  • Ne pas faire voler son appareil au-dessus de l’espace public en agglomération
  • Ne pas faire voler son appareil à proximité des terrains d’aviation
  • Ne pas survoler de sites sensibles ou protégés : centrales nucléaires, terrains militaires, réserves naturelles…
  • Respecter la vie privée d’autrui, c’est-à-dire ne pas effectuer de prises de vue sans l’accord explicite des intéressés et proscrire par la même toute utilisation commerciale
  • Vérifier son assurance pour voler sereinement.

De manière générale, si vous avez le moindre doute, le seul interlocuteur fiable à qui vous devez vous adresser est la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC). Vous trouverez par ailleurs sur le Géoportail, le détail des zones au sein desquelles vous pourrez voler et le cas échéant, les altitudes plafonds qu’il ne vous faudra en aucun cas dépasser.

Le drone FPV étape par étape : il faut démarrer par la simulation puis ensuite choisir le bon matériel.

L’étape préventive : le simulateur

Etape très conseillée avant de faire décoller un drone, faire du simulateur ! Deux simulateurs made in France sont très bien pour démarrer : Uncrashed et AI Drone Sim !

Ces simulateurs, bien que payants, sont accessibles à des prix très abordables. Et surtout, ils seront vite rentabilisés ! Les simulateurs permettent de se roder au démarrage, mais assure ensuite de se perfectionner.

  • Une Autonomie illimitée sur simulateur longtemps (pas de contraintes LiPos). C’est bête, mais on peut répéter des mouvements et des exercices sans limite de temps.
  • De ne pas être tributaire des conditions météorologiques
  • De se crasher fictivement sans conséquence. Ce qui évite les accidents par la suite, ou les diminuent tout au moins.

En définitive c’est l’outil nécessaire pour débuter. Pédagogique et sans risque, il est votre allié pour que votre apprentissage ne se transforme pas en gouffre économique.

Une fois initié au pilotage FPV, vient le moment de s’essayer aux choses sérieuses en s’équipant pour voler.

Première étape, choisir ce que vous aurez littéralement entre les mains.

La télécommande : RC comme radiocommande

Pour se déplacer, un drone est guidé par une radiocommande et évolue suivant 4 axes. Il est fondamental de mémoriser ces termes qui sont universellement utilisés dans l’univers du FPV (comme du drone en général).

  • Le Roll (roulis) : qui permet de pencher d’un côté ou de l’autre.
  • Le Pitch (tangage) : qui permet de se pencher vers l’avant ou l’arrière.
  • Le Yaw (lacet) : permet de tourner au drone d’effectuer des rotations sur lui même tout en restant à plat.
  • Le Throttle (les gaz, l’altitude) : qui permet d’appliquer une poussée dans la direction définie par l’ensemble des 3 autres axes.

C’est la parfaite maîtrise de ces notions et de leur mise en pratique qui vous permettra de piloter efficacement et en sécurité votre drone FPV.

Les batteries

En FPV, les drones nécessitent de grosses puissances et par conséquent des batteries performantes. C’est la raison pour laquelle les batteries Lithium Polymère, plus connues sous le nom de LiPos sont les plus répandues.

Plusieurs choses à connaître pour le choix des batteries
  • Tout d’abord, le nombre de cellules (compris entre 1 et 6), qui définit la tension de la batterie. La tension unitaire d’une cellule est de 3,7V. Par exemple une LiPo avec 6 cellules aura une tension de 22,2V
  • Une capacité qui indique la quantité de courant qu’elle peut délivrer en une heure, en MaH
  • Un taux de décharge, permettant de calculer la quantité maximale de courant qu’une LiPo peut délivrer instanténement. Une LiPo de 1500 mAh avec un taux de décharge de 100C, pourra délivrer en continu 1,5 x 100 c’est à dire 150A. Certes, il est possible temporairement de dépasser ce taux mais prenez cependant garde à rester en dessous de ce seuil, vous ne seriez en effet pas couvert par le constructeur en cas de dommage.
Attention à la gestion des lipos pour garder vos batteries longtemps, en toute sécurité :
  • Utilisez exclusivement un chargeur agréé sous peine de dégrader votre Lipo (SkyRC, ISDT, etc.). Idéalement, elle doit supporter jusqu’à 6S et offrant quelques options supplémentaires bien utiles. On pense notamment à la décharge et au stockage.
  • Ne pas charger trop fort ni trop lentement, idéalement à 1 ou 2C (par exemple à 2A pour une lipo de 1500mAh).
  • Ne jamais totalement décharger une LiPo. Idéalement, il convient de ne pas passer en dessous du seuil de  20% et ce afin pour lui garantir une bonne durée de vie. Si une cellule descend sous les 3V, elle sera certainement irrécupérable.
  • Systématiquement charger les LiPos en mode « balance » pour s’assurer que chaque cellule soit équitablement chargée.
  • Quand une LiPo n’est pas utilisée pendant une longue période, la passer en mode stockage (~3,85V par cellule), et ce toujours afin de maximiser ses performances et sa durée de vie.
  • Conserver ses LiPos dans un conteneur adapté. Les boites de munitions (en métal) sont bien adaptées, à condition de retirer une partie de l’étanchéité (pour éviter l’effet cocotte minute en cas de fuite ou de feu). Les moteurs
Le choix des moteurs : indispensable de choisir le bon modèle en fonction du mode de pilotage.
  • Sa taille : un moteur de type 2207 aura un stator de 22 mm de diamètre et une hauteur de 7 mm.
  • Sa vitesse de rotation pour 1V : elle est indiquée en KV, ainsi un moteur donné à 3000 KV, tournera à  3000 tr/min par Volt. S’il est alimenté en 4S (14,8V), il tournera au maximum à 44 400tr/min (3000×14,8).

La caméra FPV

Attention cette dernière n’est pas à confondre avec la caméra HD dédiée à l’enregistrement en bonne qualité des vols. La caméra FPV est celle utile pour filmer le retour vidéo immersif en direct dans le masque FPV ou dans les lunettes.

Plusieurs formats sont actuellement disponible sur le marché. Leur choix dépend du chassis sur lesquels elles seront montées. Ainsi, on trouve :

  • nano (14x14mm)
  • micro (19×19)
  • mini (21.8×21.8)
  • full size (26×26).

Deux types de capteurs sont les plus répandus : le CCD et le CMOS (le plus courant aujourd’hui)

La transmission et le choix du support

Pendant des années, il n’était pas question de choix. C’est sans compter l’arrivée à l’été 2019 du DJI FPV System.

Les supports visuels FPV

Pour faire clair, c’est un masque qui contient à l’intérieur un écran qui diffuse en direct et de manière immersive les prises de vue du drone.

Solution la plus abordable, elle a pour autre avantage d’offrir un important FOV pour (Field of View), comprenez champ de vision et ce principalement grâce à des écrans intégrés d’une taille assez conséquente. Précision importante, certains masques permettent aux pilotes de porter leurs lunettes à l’intérieur du masque FPV

Les lunettes FPV

La principale spécificité des lunettes est de disposer de deux écrans distincts, à savoir un pour chaque oeil. Matériel plus ergonomique car plus léger et donc plus confortable, il est cependant beaucoup plus cher. Il existe toutefois différentes gammes de tarifs, où FatShark et plus récemment Orqa occupent le haut du classement.

Avant de comparer les prix des lunettes FPV, soyez attentifs au contenu du pack à savoir si, le module de réception vidéo, les antennes et la batterie sont fournis avec les lunettes. Pour information, le modèle DJI a la côte, chez les amateurs comme chez les professionnels.

Les écrans FPV

Dernière option qui s’offre à vous, avoir recours à un écran FPV. Pour piloter en immersion, ce n’est clairement pas l’idéal, mais vous pourrez en revanche partager le suivi de votre vol avec des tiers. Ces écrans peuvent également se monter en parallèle de vos lunettes pour offrir une deuxième vue. C’est d’ailleurs ce qui est utilisé lors de prises de vues à destination du cinéma ou de la télévision, pour que le réalisateur puisse vous suivre.

Le montage vidéo  : apprendre à piloter un drone FPV, c’est aussi savoir monter ses plans.

Une fois le vol effectué, vient le temps de compiler les images.

Le passage par la case montage vidéo s’impose. Sans surprise, les logiciels de montage vidéo les plus utilisés sont Adobe Premiere Pro ou Final Cut Pro. Ensuite si la caméra choisit sur votre drone est une GoPro ou une DJI Osmo, vous pourrez utiliser leurs logiciels intégrés qui sont de plus en plus efficaces. Surtout pour les vidéos de moins de 3 minutes.

Combien coût un drone FPV pour débuter ?

Il y a de tout et les prix varient en fonction des pièces. Mais pour la RC ou les lunettes, vous pouvez tout de suite prévoir de prendre de la qualité. Ces éléments durent et peuvent vous accompagner un long moment, quelque soit votre niveau.

Attention, mieux vaut acheter plus cher au début et tenir sur le temps. Radiocommande, lunettes ou encore batteries, investir dans du matériel bas de gamme n’est pas le meilleur plan.

Voici quelques estimations de budgets prévisionnels en fonction des différentes gammes :

  • Pour une entrée de gamme : entre 400 et 600€
  • Pour du milieu de gamme : environ 900€
  • Pour le haut de gamme: Supérieur à 1700€

Sans aller dans un drone haut de gamme, avec une bonne RC et de bonnes lunettes, il faut compter entre 1300 et 1500€. Si vous hésitez, passez du temps sur le simulateur. Et si vous aimez ça, alors vous pouvez acheter de quoi vous faire plaisir, c’est que vous allez pratiquer!

Indépendant : Financer votre formation Drone

Par CPF, Financement de formation, Formation drone

Travailleur indépendant, comment financer ma formation pour devenir télépilote de drones ?

Les travailleurs indépendants n’ont pas les mêmes avantages que les salariés. Sur la partie formation, les règles sont claires d’un côté, plus compliquées de l’autre.

Voilà donc les éléments qui vous permettront de comprendre comment financer une formation pour devenir pilote de drone.

En tant que travailleur indépendant, c’est toujours difficile de financer une formation.

Voici donc quelques éléments pour pouvoir le faire. Le process fonctionne pour la formation pilote de drone, mais également pour les autres formations.

Tout d’abord, il faut définir ce qu’est un travailleur indépendant.

Selon le site entreprendre.service-public.fr, “le travailleur indépendant exerce une activité économique en étant à son propre compte. Il est autonome dans la gestion de son organisation, dans le choix de ses clients et dans la tarification de ses prestations.”

Voici les conditions d’obtention du statut de travailleur indépendant :

  • Être immatriculé au titre de son activité auprès d’un organisme d’affiliation (registre du commerce et des sociétés, répertoire des métiers, registre des agents commerciaux, Urssaf),
  • Être dirigeant d’entreprise,
  • Exercer une activité commerciale relevant du régime micro social,
  • Se fixer soi-même ses conditions de travail, à moins qu’elles ne soient définies par le contrat avec le donneur d’ordre.
  • Maintenant que vous savez si vous pouvez être considéré comme travailleur indépendant ou non, vous trouverez ci-dessous, les divers financements possibles :

A partir de ces critères, trouver une formation drone est plus difficile que pour un statut de salarié. Voilà donc comment suivre le schéma qui vous permettra d’obtenir votre financement.

Mon Compte Formation

Toute personne ayant été salariée à un moment X de son parcours professionnel a cumulé des droits au titre du CPF (Compte Personnel de Formation). Ce compte vous permet de vous former tout au long de votre parcours professionnel. En effet, quel que soit votre statut professionnel, le CPF vous accompagne de votre entrée dans le monde du travail jusqu’à la retraite.

En tant qu’indépendant, vous avez donc tout à fait le droit d’utiliser vos droits CPF afin de financer votre formation pour devenir télépilote de drones.

Quel montant peut-être financé par le CPF ?

Il peut financer la totalité de la formation ou seulement une partie si vous n’avez pas les droits nécessaires sur votre compte formation. Dans ce cas, vous pouvez soit verser vous-même le complément directement sur votre formation ou faire une demande d’abondement auprès d’un autre organisme financeur, tel que Pôle Emploi.

Les Fonds d’Assurance Formation

  • AGEFICE

    L’AGEFICE est le Fonds d’Assurance Formation (FAF) du Commerce, de l’Industrie et des Services. Il s’agit d’un organisme qui assure, entre autres missions, le financement des formations pour les Chefs d’entreprise / Dirigeants non-salariés et leurs Conjoints collaborateurs ou Conjoints associés de ces 3 secteurs d’activité.

Quel montant est pris en charge par l’AGEFICE ?

Les critères de prises en charge dépendent du montant versé au titre de la contribution à la formation professionnelle (CFP). Consultez les critères de prises en charge de 2022 en cliquant ici.

Si vous avez besoin de rentrer en contact avec un conseiller AGEFICE, cliquez ici.

  • FAFCEA

    Le FACEA est le Fonds d’Assurance Formation (FAF) des Chefs d’entreprise exerçant une activité artisanale. Cet organisme a pour mission d’organiser, de développer et de promouvoir la formation des chefs d’entreprises artisanales ainsi que celle de leurs conjoints collaborateurs ou associés.

Quel montant est pris en charge par le FACEA ?

Les critères de prises en charge dépendent du montant versé au titre de la contribution à la formation professionnelle (CFP). Consultez les critères de prises en charge de 2022 en cliquant ici.

  • FIF PL

    Fonds d’Assurance Formation (FAF) des travailleurs indépendants, membres des professions libérales (à l’exception des médecins).

Quel montant est pris en charge par l’AGEFICE ?

Les critères de prises en charge dépendent du montant versé au titre de la contribution à la formation professionnelle (CFP) et de votre code NAF. Consultez les critères de prises en charge de 2022 en cliquant ici

Double statut ? Travailleur indépendant et salarié/demandeur d’emploi :

Enfin, vous pouvez également avoir un double statut et être travailleur indépendant mais aussi demandeur d’emploi ou salarié.

  1. Demandeur d’emploi
    Si vous êtes demandeur d’emploi, vous pouvez tout à fait discuter de votre projet de formation avec votre conseiller Pôle Emploi. Il sera à même de vous indiquer si votre formation serait finançable ou non.
  2. Salarié
    Chaque entreprise cotise chaque année auprès d’un Opérateur de Compétences (OPCO), organisme agréé par l’État chargé d’accompagner la formation professionnelle. Vous pouvez vous adresser directement à votre service RH ou si vous ne savez pas de quel OPCO votre entreprise dépend, consultez cette page : https://www.cfadock.fr

Sources :

https://entreprendre.service-public.fr/vosdroits/F1691

https://www.moncompteformation.gouv.fr

https://www.cfadock.fr/

https://www.fifpl.fr/

https://www.fafcea.com/

Financer une formation Drone grâce à votre C2P

Par Financement de formation, Formation drone

Les possibilités de financement sont nombreuses. Ils dépendent de votre situation : entrepreneur, formation dans le cadre d’un reclassement, pôle emploi, entreprise… Voici l’un des systèmes peu connu qui peuvent correspondre à certaines personnes à la recherche d’une formation pour devenir pilote de drone.

Le Compte Professionnel de Prévention, qu’est-ce que c’est ?

Les salariés peuvent être exposés à des risques professionnels susceptibles de laisser des traces. Ils sont qualifiés comme durables, identifiables et irréversibles sur leur santé.

Les facteurs de ce type de risques sont définis et inscrits au code du travail. Ils sont au nombre de 10 et peuvent être  liés :

  • à des contraintes physiques (manutention, posture, vibration),
  • à certains types de rythmes de travail (de nuit, en équipes successives alternantes, répétitif),
  • à un environnement physique agressif (manipulation d’agents chimiques dangereux, activités en milieu hyperbare, températures extrêmes, bruit).

Si ces facteurs de risques dépassent les seuils fixés, un salarié cumule alors des points sur son Compte Professionnel de Prévention. Il peut ensuite l’utiliser pour financer une formation afin de devenir télépilote de drones.

Le Compte Professionnel de Prévention permet donc de déterminer et de référencer les facteurs de risques professionnels d’exposition d’un travailleur au-delà de certains seuils.

Ce compte peut être alimenté de 100 points tout au long de la carrière, jusqu’à 4 points par an si le salarié est exposé à 1 facteur de risque, jusqu’à 8 par an s’il est exposé à plusieurs facteurs de risques.

Les points accumulés sur le compte restent acquis au salarié jusqu’à ce qu’il les utilise en totalité ou jusqu’à son départ à la retraite.

Quels sont les personnes concernées ?

Chaque salarié à un Compte Professionnel de Prévention automatiquement ouvert :

  • Du secteur privé,
  • Affilié au régime de la sécurité sociale ou à la MSA (secteur agricole),
  • Ayant un contrat de travail d’au moins 1 mois,
  • Ayant été exposé à au moins 1 facteur de risque au-delà d’un certain seuil
  • Étant déclaré exposé aux facteurs de risques (au-delà des seuils) par son employeur.

Y-a-t-il des délais à respecter ?

Il faut prévoir un délai minimum d’un mois et demi avant le début de la formation.

Il faut prendre en considération le délai de réflexion de 11 jours ouvrés imposé par Mon Compte Formation ainsi qu’un délai de 15 jours ouvrés entre la date d’envoi de la demande de mobilisation de points C2P et la date limite de validation du dossier sur Mon Compte Formation.

Comment utiliser ses points ?

Dans le cadre d’une formation, on ne peut cumuler les points du Compte Professionnel de Prévention qu’en complément des droits formation qu’un bénéficiaire aura cumulé sur son Compte Formation.

A noter, 1 point correspond à 375€.

Voici les étapes à suivre :

  1. Créer son Compte Professionnel de Prévention en cliquant ici. Ensuite vous pourrez alors voir le nombre de points cumulés.
  2. Se connecter sur Mon Compte Formation et se rendre sur la fiche de la formation souhaitée :  Nantes, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Rennes.
  3. Calculer le nombre de points nécessaires pour compléter le financement.
  4. Faire sa pré-inscription sur la formation souhaitée et valider les dates avec l’équipe formation de Dronelis.
  5. Lorsque le centre de formation a confirmé les dates. Il ne faut pas confirmer l’inscription tout de suite sur le CPF. Se reconnecter sur son Compte Professionnel de Prévention. Après cela, dans la partie “Utiliser ses points”, cliquer sur “Obtenir des heures de formation”. Suivre alors la procédure détaillée ici.
  6. Une fois que l’argent aura été crédité sur le Compte Formation, valider l’inscription.

 

Sources : 

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000036410070/2017-12-29

https://www.compteprofessionnelprevention.fr/home.html

https://www.ameli.fr/loire-atlantique/assure/droits-demarches/salaries-travailleurs-independants-personnes-sans-emploi/emploi-salarie/compte-professionnel-de-prevention

https://www.moncompteformation.gouv.fr/espace-public/le-compte-professionnel-de-prevention-c2p-0

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15504#:~:text=Le%20compte%20professionnel%20de%20pr%C3%A9vention,une%20d%C3%A9claration%20de%20fa%C3%A7on%20d%C3%A9mat%C3%A9rialis%C3%A9e.