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Matériel Drone

Comment inspecter une toiture ancienne par drone : méthode, matériel et variations régionales

Par Formation inspection par Drone, Matériel Drone

Inspecter une toiture ancienne à l’aide d’un drone demande bien plus que le simple choix d’un bon appareil. C’est une opération technique, réglementée, qui nécessite une méthode rigoureuse, une connaissance du bâti ancien et un matériel adapté à chaque configuration. Dans cet article, nous vous proposons une démarche complète pour réussir vos inspections de toitures anciennes par drone, avec un vocabulaire métier précis, une attention particulière aux styles régionaux, et des conseils concrets issus du terrain. Car si vous êtes un artisan formé au pilotage de drone, ce qui fait votre plus-value, c’est votre savoir-faire métier. C’est à dire votre expérience. Prendre des photos c’est bien. Mais les interpréter et les comprendre, c’est ce que vous demandera votre client une fois que vous aurez terminé votre formation.

En revanche, si vous êtes un pilote de drone non spécialisée, il faudra que vos rapports puissent correspondrent au savoir-faire de votre client final. Voici donc quelques éléments de bases, matériel et de connaissance métier. Cela peut vous permettre de bien vous faire comprendre.

Pourquoi les toitures anciennes demandent une attention spécifique.

Les toitures anciennes présentent des singularités qu’on ne retrouve pas sur les bâtiments contemporains : géométries complexes, matériaux sensibles (ardoise, lauze, zinc, tuiles canal), pentes prononcées, points singuliers nombreux (lucarnes, souches de cheminée, épis de faîtage, noues). Une inspection réussie doit tenir compte de ces spécificités pour éviter les survols inutiles ou les erreurs d’interprétation.

Le drone offre ici une alternative sécurisée à l’échafaudage ou à la nacelle, mais il doit être utilisé avec précision, dans le respect du bâti et des distances de sécurité réglementaires.

Étapes clés d’une inspection de toiture ancienne par drone.

  1. Préparation de la mission : étude du bâti (plan, hauteur, exposition), vérification des obstacles (clochers, végétation, fils), protocole préfectoral si en zone urbaine.
  2. Choix du scénario de vol : souvent S3 (zone peuplée) avec vol en VLOS à 30 m minimum de toute personne non impliquée.
  3. Planification de trajectoire : orthogonal + plans de détails, avec survols obliques à 45° pour capter les pentes.
  4. Vol d’inspection : vitesse lente (0.5 à 1 m/s), vol stabilisé, prises de vues en mode manuel ou waypoint selon complexité.
  5. Traitement post-vol : tri des images, stitching, génération d’orthophoto, comparaison avec relevés antérieurs si nécessaire.

Quel drone choisir pour l’inspection de toitures anciennes.

Le choix du drone dépend de plusieurs critères : nature du matériau, complexité architecturale, type de livrable attendu (photo, thermique, orthophoto, 3D), contraintes de l’environnement immédiat. Voici les modèles les plus utilisés :

  • DJI Mavic 3 Enterprise : excellent compromis, capteur 20 MP, zoom optique x7, compatible RTK. Idéal pour la plupart des inspections visuelles.
  • DJI Matrice 30T : robuste, zoom 200x, capteur thermique intégré. Très utile pour repérer infiltrations ou déperditions.
  • Parrot Anafi USA : plus compact, mais très efficace en thermique et zoom numérique. Utile en toiture de petite envergure ou en centre-ville.

Pour les relevés photogrammétriques, privilégiez un capteur grand-angle avec obturateur mécanique et possibilité de paramétrage manuel des ISO et de la vitesse d’obturation.

Vocabulaire technique à maîtriser pour un rapport d’inspection si vous n’êtes pas un artisan.

Voici les principaux éléments d’une toiture ancienne à connaître et à identifier en vol :

  • Faîtage : arête supérieure reliant les deux versants ;
  • Noue : jonction en creux entre deux pans ;
  • Chéneau : gouttière encastrée dans la maçonnerie ;
  • Rive : bord latéral du versant, souvent en ardoise ou tôle de finition ;
  • Rampant : surface inclinée du toit, support des tuiles ou ardoises ;
  • Lucarne : ouverture verticale en saillie sur toiture (à capucine, œil-de-bœuf, chien-assis) ;
  • Épi de faîtage : ornement en terre cuite ou métal, souvent en zone patrimoniale.

Un rapport professionnel doit intégrer des visuels annotés avec ces termes, pour permettre une communication claire entre couvreur, client et maître d’œuvre.

Variations régionales : adapter la méthode au type de toiture.

Les styles de toiture en France sont très divers. Voici quelques typologies par région et les ajustements à prévoir :

  • Bretagne / Anjou : ardoises naturelles, toiture à forte pente, nombreux épis. Vols obliques pour capter la totalité du rampant. Nous travaillons beaucoup sur la partie formation au démoussage de toiture sur ces régions.
  • Sud-Ouest / Languedoc : tuiles canal ou romanes, posées sur voliges ou liteaux, souvent avec débords. Prise de vue verticale + latérale pour visualiser les coulures ou déformations.
  • Massif central : lauzes épaisses, toiture très pentue, souvent en village classé. Attention au survol réglementé (ABF). Drone silencieux recommandé.
  • Île-de-France / Nord : zinc ou tuiles mécaniques. Nombreux lanterneaux, cheminée, raccords bitume. Privilégier le zoom pour éviter les survols prolongés ou traiter l’ensemble avec une modélisation complète.

Chaque région a ses contraintes, ce qui expliquent les différents types de toitures : orientation du vent, humidité, bâti dense ou patrimonial. Une bonne préparation est donc indispensable avant chaque inspection.

Quels livrables remettre à vos clients ou à l’expert.

Un rapport d’inspection de toiture ancienne peut inclure plusieurs formats :

  • Photographies haute résolution (JPEG/RAW), annotées selon les zones d’alerte ;
  • Vidéo de survol stabilisée, avec vue d’ensemble de la toiture ;
  • Orthophoto générée via photogrammétrie (Pix4D, WebODM) ;
  • Nuage de points 3D pour reconstitution de charpente ou relevé de surface ;
  • Rapport PDF structuré avec commentaires et capture d’écran des anomalies.

Ces éléments permettent aux couvreurs, architectes ou experts d’établir un devis précis sans mise en danger, ni démontage partiel de la toiture.

Formation recommandée pour inspecter des toitures anciennes par drone.

Chez Dronelis Academy, nous proposons une formation spécifique à l’inspection de toiture, avec :

  • exercices sur différents types de toitures (tuile, ardoise, zinc, lauze) ;
  • apprentissage du vol précis à basse vitesse et en environnement contraint ;
  • introduction à la photogrammétrie et aux outils de traitement d’image ;
  • maîtrise du vocabulaire technique et des attendus réglementaires ;
  • rédaction d’un rapport d’inspection conforme aux attentes clients.

Le drone, un outil incontournable pour préserver le patrimoine.

L’inspection de toiture ancienne par drone devient un incontournable pour les professionnels du bâtiment, les experts et les collectivités. Encore faut-il maîtriser l’outil, connaître les matériaux et adapter la méthode à chaque configuration. Une formation spécialisée est la meilleure porte d’entrée pour éviter les erreurs coûteuses, et proposer des prestations hautement valorisées sur le marché

Formation drone pour les couvreurs : avantages et débouchés

Par Démoussage par Drone, Formation drone, Formation photogrammétrie, Matériel Drone

Formation drone pour les couvreurs : avantages, matériel et débouchés

Les couvreurs utilisent de plus en plus les drones pour inspecter, diagnostiquer et documenter l’état des toitures. Cet outil, autrefois réservé aux grandes entreprises, est désormais accessible aux artisans. Mais pour l’utiliser légalement et efficacement, une formation drone spécifique est indispensable. Ce guide vous présente les avantages concrets d’une telle formation, le matériel adapté, les débouchés professionnels, et les financements possibles pour les artisans en 2025.

Pourquoi un couvreur devrait-il se former au pilotage de drone

L’inspection manuelle d’une toiture peut être longue, coûteuse et parfois dangereuse. Monter sur un toit nécessite du temps, des équipements de sécurité et une météo favorable. Le drone, lui, permet d’évaluer rapidement l’état de la couverture, d’identifier les points sensibles (tuiles cassées, infiltrations, mousses, etc.) sans poser un pied sur le bâtiment.

En quelques minutes, un vol de drone fournit des images précises, zoomées, géoréférencées, avec parfois une analyse thermique (nous adaptons d’ailleurs tout une partie de la formation à la thermographie par drone). Le couvreur peut ensuite présenter ces données au client, à l’expert d’assurance ou au maître d’œuvre. Cela valorise le sérieux de l’intervention tout en réduisant les risques professionnels.

Quels sont les usages concrets du drone pour les couvreurs

Voici les principales applications du drone dans le métier de couvreur :

  • Inspection de toitures anciennes ou difficiles d’accès, sans nacelle ni échafaudage ;
  • Suivi de chantier (avant/après, vérification de la pose, contrôle des zones couvertes) ;
  • Diagnostic thermique pour identifier les déperditions de chaleur ou les fuites d’eau ;
  • Relevé photogrammétrique pour modéliser une toiture en 2D/3D ;
  • Élaboration de devis illustrés, avec photos à l’appui.

inspection de toiture par droneLe drone est aussi un argument commercial : il donne une image moderne, professionnelle et rassurante au client.

Quel drone choisir pour un artisan couvreur en 2025

Le choix du drone dépend de vos besoins et de votre budget. Voici les modèles les plus adaptés aux missions toiture :

  • DJI Mavic 3 Enterprise : compact, fiable, avec zoom optique x7, idéal pour inspection visuelle à distance ;
  • DJI Matrice 30T : plus lourd, mais offre des capteurs thermiques et une meilleure stabilité au vent. Le drone est intéressant, mais peu utiliser pour les couvreurs en raison de sa taille et de son prix ;
  • Parrot Anafi USA : léger, discret, avec zoom numérique et capteurs thermiques pour missions sensibles.

Un centre de formation sérieux vous permettra de tester différents modèles avant de choisir. C’est une sécurité importante avant d’investir entre 2 000 € et 12 000 € dans un drone professionnel.

Quels livrables produire pour vos clients après un vol drone

 

Après le vol, le client attend des éléments visuels clairs et exploitables. Une formation professionnelle vous apprend à produire :

  • des photos haute résolution des zones abîmées ou sensibles ;
  • une vidéo stabilisée de l’ensemble de la toiture ;
  • des orthophotos avec mesures précises (via Pix4D, WebODM ou DroneDeploy) ;
  • des cartographies thermiques pour détection d’humidité ou de fuites.

Ces fichiers peuvent ensuite être intégrés dans un rapport PDF destiné au client, à l’architecte ou à un expert d’assurance.

Quelle réglementation encadre l’usage d’un drone par un couvreur

En 2025, tout usage professionnel d’un drone est soumis à la réglementation européenne. Pour travailler en toute légalité, un artisan doit :

  • valider l’examen théorique drone auprès de la DGAC ;
  • suivre une formation pratique certifiée par un centre Qualiopi ;
  • s’enregistrer sur la plateforme AlphaTango en tant qu’exploitant UAS ;
  • respecter les scénarios opérationnels (S3 en zone peuplée) ;
  • déclarer certaines missions à la préfecture (notamment en agglomération dense) ;
  • s’assurer en responsabilité civile professionnelle (RC pro drone).

Le non-respect de ces obligations expose à des sanctions lourdes : amende, interdiction de vol, voire peine de prison en cas d’accident.

Quels financements disponibles pour suivre une formation drone

Bonne nouvelle : en tant qu’artisan, plusieurs dispositifs peuvent financer tout ou partie de votre formation drone :

  • FAFCEA : pour les artisans inscrits à la CMA (Chambre des Métiers) ;
  • CPF : si vous disposez d’un solde personnel de droits à la formation ;
  • Pôle Emploi : dans le cadre d’une reconversion professionnelle ;
  • OPCO EP ou Constructys : si vous êtes salarié ou gérant assimilé.

Chez Dronelis Academy, nous vous accompagnons dans le montage de votre dossier de financement, quel que soit votre statut. Notre page dédiée vous éclairera sur les fonds de formation qui peuvent vous suivre dans votre process de formation.

Quels débouchés après la formation drone pour un couvreur

Lorsqu’on parle de métiers du drone, on parle surtout de BTP. Les applications sont multiples, utiles et rentables. C’est pour cela qu’au delà des débouchés supplémentaires, juste dans l’exercice de votre métier, c’est déjà un outil précieux que vous rajoutez dans votre quotidien. Mais il faut aussi savoir l’intégrer à votre offre existante comme un plus-value.

Après la formation, plusieurs options s’offrent à vous :

  • intégrer le drone dans votre offre existante (devis + inspection préalable + livraison photo) ;
  • développer une activité d’inspection indépendante (toitures, bardages, photovoltaïque) ;
  • travailler en sous-traitance pour des experts, assureurs, maîtres d’œuvre ou bureaux d’étude ;
  • intervenir sur appels d’offre ou marchés publics (grâce à votre certification).

Le drone devient alors un levier de développement économique et un facteur de différenciation concurrentielle.

Pourquoi choisir Dronelis Academy pour se former en tant que couvreur

Notre centre propose une formation 100 % terrain, conçue avec des artisans du bâtiment. Vous y apprendrez :

  • la réglementation aérienne spécifique au bâtiment ;
  • le pilotage en zone urbaine, en sécurité, même avec vent ;
  • la prise d’image utile pour vos diagnostics et devis ;
  • l’analyse des livrables avec logiciels pros (Pix4D, DroneDeploy) ;
  • et le montage de votre dossier administratif et commercial.

Nous formons chaque mois des couvreurs, façadiers, peintres en bâtiment, charpentiers et maîtres d’œuvre, avec un taux de satisfaction très élevé.

drone de photographie pour particulier mavic mini 4 pro

Quel est le meilleur drone à moins de 500€ pour l’été ? Juillet 2025

Par DJI, Matériel Drone

À l’approche de l’été, nombreux sont ceux qui cherchent un drone abordable pour capturer le meilleur de leurs vacances. Mais lequel choisir en 2025 ? Ils sont de plus en plus légers, ils sont de plus en plus abordables, mais sont-ils tous de la même qualité?

Le marché propose plusieurs modèles à moins de 500€ combinant qualité vidéo, portée et stabilité. Et ces modèles fournissent aujourd’hui déjà mieux en rendu, que les drones à plus de 5000€ d’il y a 10 ans. On voit bien une main-mise de DJI, comme sur le reste du marché du drone. Mais Autel rentre dans le jeux avec un drone dédié à ceux qui exigent plus qu’une simple photo.

Un drone à moins de 500 euros, est-ce une solution permettant le rendu d’une image professionnelle ?

Ces drones offrent un excellent compromis entre prix et performance. Pour un amateur ou un passionné, ils suffisent largement à réaliser des images dignes d’un professionnel.

De plus, ils sont souvent compacts, plus faciles à piloter et mieux adaptés aux vacances. Vous pouvez le sortir facilement pour quelques plans et le ranger facilement sans être obligé de tout défaire. Un bon moyen pour capter l’instant en quelques secondes et d’avoir un drone opérationnel en toute situation (à condition évidement de respecter la réglementation drone qui s’applique pour les drones de moins de 250 grammes)

Critères à prendre en compte avant d’acheter

Avant de choisir, il est essentiel de comparer les drones selon plusieurs critères. Certains éléments influencent réellement la qualité des images et la facilité d’utilisation.

  • Qualité de la caméra : privilégier au moins du 4K à 30fps.
  • Stabilisation : indispensable pour filmer sans tremblements.
  • Autonomie : plus de 20 minutes est idéal.
  • Portée : plus elle est grande, plus les images peuvent être variées.
  • Modes intelligents : suivi automatique, retour maison, évitement d’obstacles.

Comparatif 2025 des meilleurs drones à moins de 500 €

En 2025, le marché propose plusieurs drones puissants et légers, notamment ceux de moins de 250 g, qui combinent qualité d’image, autonomie, et facilité d’usage. Ces modèles sont idéaux pour vos vacances estivales à condition de respecter la réglementation que vous pourrez voir dans les formations pour devenir pilote de drone.

Drones légers, performants et conformes à la réglementation

Les drones de moins de 250 g bénéficient d’un cadre réglementaire allégé (catégorie C0 ou A1 en France), ce qui permet de voler en toute légalité dans la plupart des zones non sensibles. À cela s’ajoute une qualité vidéo désormais impressionnante, même pour des prix inférieurs à 500 €.

Tableau comparatif des meilleurs modèles été 2025

Modèle Poids Caméra Autonomie Portée Stabilisation Prix moyen
DJI Mini 4 Pro < 250 g 4K HDR, capteur 1/1.3″ 34 min 12 km 3 axes + EIS 499 €
DJI Flip (RC 2) 249 g 4K HDR, 48 MP 31 min 10 km 3 axes 499 €
Autel EVO Nano+ 249 g 4K, capteur 50 MP f/1.9 28 min 10 km 3 axes + évitement d’obstacles 480 €

DJI Mini 4 Pro : compacité et puissance

Le DJI Mini 4 Pro reste une référence incontournable. Sa caméra 4K HDR avec grand capteur offre des images nettes, même en basse lumière. Sa portée et son autonomie sont également remarquables, ce qui en fait un outil polyvalent, idéal pour les vacances ou les projets semi-pro.

DJI Flip : la nouveauté ultra-mobile

Lancé début 2025, le DJI Flip impressionne par sa taille mini et ses capacités maxi. Il capture des images 48 MP, des vidéos 4K HDR, et intègre tous les modes automatiques avancés de DJI. Il est parfait pour les utilisateurs nomades qui veulent publier des contenus instantanément.

Autel EVO Nano+ : l’alternative performante

Moins connu que DJI, Autel propose un modèle très sérieux. Avec un capteur plus grand, une excellente ouverture à f/1.9, et des fonctions d’évitement d’obstacles, le Nano+ est taillé pour les prises de vues complexes, y compris dans des lumières difficiles comme les couchers de soleil. Il se différencie face au géant DJI pour les particuliers exigeants et qui veulent que le rendu soit au plus proche de leur

Comment choisir le drone adapté à vos besoins ?

Vous partez souvent en voyage ?

Le DJI Mini 4 Pro est le plus stable et le plus complet pour une utilisation polyvalente. Il résiste bien au vent, reste fluide en altitude, et se fait oublier dans un sac à dos.

Vous voulez un drone ultra-compact et design ?

Le DJI Flip est fait pour vous. Il se glisse dans une poche et son pilotage assisté le rend accessible à tous. Son capteur 48 MP garantit des clichés ultra-détaillés.

Vous recherchez la meilleure qualité photo ?

Optez pour l’Autel EVO Nano+. Il surpasse ses concurrents en faible luminosité, tout en étant parfaitement stabilisé. Son rendu colorimétrique est très naturel, même sans retouche.

Conseils pour réussir ses vidéos drone cet été

  • Privilégiez les prises tôt le matin ou en fin de journée pour une lumière plus douce.
  • Désactivez l’auto-exposition pour mieux gérer les contrastes.
  • Utilisez des filtres ND pour éviter les surexpositions en plein soleil.
  • Apprenez à faire des plans fluides : volez lentement et évitez les virages brusques.
  • Vérifiez les zones de vol autorisées avec Géoportail ou Drone-Spot.

Exploration des différents capteurs (caméras, LiDAR, infrarouge) et de leurs applications métiers grâce aux drones

Par Blog, Formation photogrammétrie, Formation thermographie, Matériel Drone

Les capteurs dans les drones ont révolutionné de nombreuses industries. Ils fournissent des données précises et ouvrent la voie à de nouvelles applications. Comprendre les différents types de capteurs et leurs utilisations est essentiel pour optimiser les missions. Cet article explore les principaux capteurs utilisés dans les drones : caméras, systèmes LiDAR et capteurs infrarouges, ainsi que leurs applications spécifiques.

Caméras utilisées pour la photogrammétrie par Drone.

Différentes caméras pour différentes applications de la photogrammétrie

  • Caméras RGB (Rouge, Vert, Bleu) : Utilisées pour la capture d’images et de vidéos standards.
  • Caméras multispectrales : Capturent des images dans plusieurs bandes spectrales, utiles en agriculture de précision.
  • Caméras hyperspectrales : Capturent des données dans des centaines de bandes spectrales pour des analyses détaillées des matériaux.

La photogrammétrie par Drone : au delà de l’image, la post-production apporte de nombreuses applications.

  • Photogrammétrie : Créer des cartes 2D ou des modèles 3D de surfaces terrestres.
  • Inspection des infrastructures : Identifier les défauts et les dégâts sur les ponts, les bâtiments et les lignes électriques. L’inspection des ouvrages d’art est particulièrement efficace et rapide grâce aux drones.
  • Surveillance environnementale : Suivre les changements dans les écosystèmes, détecter la pollution et gérer les ressources naturelles.
  • Agriculture de précision : Évaluer la santé des cultures, détecter les maladies et optimiser l’utilisation des ressources.

LiDAR (Light Detection and Ranging)

Le LiDAR utilise des lasers pour mesurer les distances. Il envoie des impulsions lumineuses et enregistre le temps qu’elles mettent à revenir après avoir frappé un objet. Cette technologie crée des modèles 3D très précis de l’environnement.

Le lidar : des applications déjà bien identifiées

  • Cartographie topographique : Créer des modèles 3D détaillés du terrain pour les études géologiques, l’urbanisme et la construction.
  • Gestion forestière : Analyser la structure des forêts, estimer la biomasse et surveiller la santé des arbres.
  • Archéologie : Détecter des structures enfouies et des sites archéologiques cachés sous la végétation.
  • Sécurité et surveillance : Surveiller les périmètres, modéliser les scènes de crime et analyser les trajectoires de collision.

Les capteurs infrarouges : principalement dédiés à la recherche de différentiel de température.

Les capteurs infrarouges détectent la chaleur émise par les objets. Ils permettent de visualiser les variations de température. Ces capteurs sont utiles dans des conditions de faible luminosité ou pour détecter des anomalies thermiques.

Les applications des drones thermiques : plus nombreuses en fonction des capteurs utilisés.

Les applications drone sont nombreuses. Etant là pour optimiser le travail quotidien de nombreux métiers, chaque nouveau capteur permet de nombreuses nouvelles applications. Voici les applications les plus connus que vous pourrez traiter en devenant pilote de drone si vous avez ces capteurs.

  • Surveillance thermique des bâtiments : Détecter les pertes de chaleur, identifier les défauts d’isolation et les infiltrations d’humidité.
  • Recherche et sauvetage : Localiser les personnes disparues ou en détresse, même dans des conditions de faible visibilité.
  • Agriculture de précision : Surveiller l’irrigation et identifier les zones de stress hydrique dans les cultures.
  • Inspection industrielle : Détecter la surchauffe dans les installations électriques et mécaniques, prévenir les incendies et les pannes.

Les capteurs dans les drones offrent des capacités de collecte de données sans précédent. Ils ouvrent la voie à des applications innovantes dans divers secteurs. En tant que pilote de drone, comprendre les technologies de capteurs – caméras, LiDAR et infrarouge – et leurs applications spécifiques vous permet de réaliser des missions plus efficaces. Vous pouvez fournir des analyses et des solutions précieuses à vos clients et partenaires. Investir du temps dans l’apprentissage et l’intégration de ces technologies dans vos opérations vous positionne en tant qu’expert dans un domaine en constante évolution.

Arrivée du nouveau Drone DJI : le matrice 30, M30 et M30T, specs et prix du drone

Par DJI, Matériel Drone
Les DJI M30 et M30T sont à destination des professionnels. Les outils compacts qu’ils possèdent leurs assurent une polyvalence hors pair. 

Les DJI Matrice 30 et Matrice 30T

Ces deux nouveaux drones sont un mixte entre le DJI Matrice 300 RTK et le DJI Mavic 2 Enterprise Advanced. Fiabilité, compacité et polyvalence sont les principales qualités de ce modèle. Une combinaison qui assure également un prix attractif puisque le prix du M30 est annoncé à 10 000 €.

Un drone adapté aux professionnels du métier du drone.

Le Matrice 300 est cher ! C’est ce que nous entendons régulièrement. C’est qu’une fois équipé, et avec un certains nombre de batteries, il faut compter plus de 20 000€. Les grands groupes peuvent donc s’équiper, plus compliqué pour les petites entreprises. DJI propose enfin un drone de grande qualité à un prix abordable. Capteurs de qualité, poids faibles, autonomie importante, c’est le combo gagnant.

Source : dji.com

3 à 4 capteurs en fonction des modèles : quelques détails pour comprendre ce qu’on peut faire avec le M30 ou le M30T.

Les deux modèles M30 possèdent chacun une nacelle 3 axes. On garde donc les pré-requis à toute nacelle de qualité. On retrouve sur ces nacelles 3 capteurs pour le M30 et 4 capteurs pour le M30T. 

  • Capteur photo & Zoom : capteur CMOS 1/2″ de 48 mégapixels avec zoom optique 5x-16x et un zoom numérique de 200x.
  • Grand angle : 12 mégapixels et avec une résolution photo 8K et vidéo 4K/30FPS.
  • Télémètre laser : pour atteindre des objets jusqu’à 1.2 mètres de distance.
  • Ainsi qu’un quatrième capteur Thermique radiométrique en 640 x 512 pixels uniquement pour le DJI Matrice 30T. C’est la preuve que le modèle est idéal pour des missions d’inspection thermique par Drone.

prix m30 dji

Source dji.com

Les caractéristiques globales du drone : efficaces et pratiques.

Ces deux drones admettent un poids de 3,7kg. Ils possèdent une autonomie de 41 minutes en vol grâce aux deux batteries TB30 au Lithium-lon 6S de 5880 mAh.

Une station de charge BS30 est capable de recharger les batteries deux par deux en fonction du mode de charge choisi. A savoir : Standard, Ready-To-Fly et Storage. Les batteries on accès à une charge rapide (de 20% à 90% en approximativement 30mintes) et assurent 400cycles de charge/décharge. Elles se branchent parfaitement sur des batteries parallèles de type ecoflow afin de maximiser le nombre de batteries à utiliser. Une économie d’achat à calculer pour les missions qui durent toute la journée.

Quelques fonctions supplémentaires intelligentes : PinPoint, Smart Pin&Track,etc.

Ils admettent des résistances aux conditions extrêmes. Indice de protection IP55 assurent de pouvoir fonctionner même avec des vents violents, de fortes pluies, des altitudes élevées ou encore des températures extrêmes (avoisinant les -20°C et +50°C)

Concernant l’aspect de la sécurité les M30 et M30T possèdent un mode d’atterrissage d’urgence à trois hélices en cas de panne moteur, par exemple. Des capteurs d’évitement d’obstacles de 6 voies sont présent pour éviter toutes collisions.

Nouvelle radiocommande : la DJI RC Plus. Enfin un radiocommande de bonne taille ! Ni trop petite, ni trop grosse, elle semble également confortable (on vous le dira lorsqu’on l’aura testé;) )

  • Elle est composée d’un écran de 7 pouces (1920 x 1200 pixels)
  • Portée de 15km grâce à son système de transmission OcuSync 3 Enterprise.
  • Certifiée IP54 (contre la poussière et les éclaboussures d’eau)
  • Autonomie de 6h grâce à sa batterie interne.
  • Le Logiciel intégré est Pilot 2 et est compatible avec le Matrice300.

Le nouvel outil de gestion : FlightHub 2

FlightHub 2 est un outil de gestion de flottes de drone relié au Cloud. cet outil permet de pouvoir synchroniser les données et ainsi pouvoir coordonner les informations du ou des équipes sur le terrain. Une fonction cartographie intégrée permettra d’annoter, de faire des marquages, de mesurer des distances, en temps réel.

Il sera possible de visionner le retour caméra via la télécommande comme habituellement, mais aussi via un navigateur web à travers un ordinateur ou un smartphone.

La station d’accueil DJI Dock

Le DJI Dock est une station de décollage, d’atterrissage ainsi que de recharge. Cette station permet d’effectuer des vols entièrement programmables et automatiques. Également classée IP55 elle fonctionnera dans tout types d’environnements et assurera un entretien de maintenance très faible. De plus, ce module possède une station météo, des caméras de surveillance grand angle, des antennes intégrées ainsi qu’une batterie interne en cas de perte d’alimentation de la station d’accueil DJI Dock. 

Caractéristiques supplémentaires :

  • Poids : 90kg
  • Emprise au sol : 1m2
  • Rapidité de recharge : Environ 30 minutes
  • Base D-RTK : pour un positionnement GPS précis.
  • Fonctions d’ouverture et de fermeture de protection automatisées

Attention : Une supervision par un opérateur est tout de même nécessaire via FlightHub 2 lors de vols automatiques !

Quel est le prix du M30? C’est quand même la bonne question à se poser!

Les DJI Matrice 30 et DJI Matrice 30T seront disponibles sous peu et à une valeur respective de 9 299€ et 12 999€.
(Vendus avec 2 batteries TB30 ainsi que leurs chargeur rapide, la radiocommande RC Plus, FlightHub 2 et Pilot 2)

Quant au DJI Dock il sera disponible à l’achat courant du dernier trimestre 2022 en pack avec le M30 à une valeur de 25 999€, et le M30T pour 29 999€.

Le résumé du prix pour le M30 :

  • 9299€ pour le DJI M30
  • 12999€ pour le DJI M30 T

Les différents types de scénarios pour les déclarations de vol de Drone

Par Législation drone, Matériel Drone

Les régimes de vols ou scénarios standards nationaux conditionnent les interventions en drone. Les scénarios de vols sont propres à chaque mission. Par conséquent il faut préparer chaque mission individuellement. La réglementation est Française, et chaque pays a ses règles. Il faut cependant se préparer à la future réglementation européenne dont nous avons déjà parlé.

Il existe trois types de scénarios de vol de drone, en fonction des situations de la mission.

Toutes les préparations de mission nécessitent de déterminer le scénario de vol. Pour trouver facilement le scénario concerné il suffit de suivre certains critères précisés par la loi, afin de qualifier la situation du vol.

Trois éléments sont à traiter pour pouvoir qualifier le scénario dans lequel le vol de drone se déroule :

  • Zone de vol peuplée ou non
  • Distance du drone par rapport au pilote
  • Vol à vue (est ce qu’on voit le drone lorsqu’il vole ou est-ce que le drone est trop loin pour le suivre visuellement)
  • Poids du drone : Evidement, la règle ne sera pas la même si le drone fait 20 kg ou 500 grammes !

Voici donc les différentes possibilités, réunies autour de ce qu’on appelle les scénarios de vol.

Déclaration de vol pour droneHors zone peuplée : c’est le scénario S1

  • Vol à vue
  • Distance max 200 mètres du pilote.
  • Hauteur max 120 mètres
  • Poids Max 25Kg

Le scénario S1 est le plus accessible.
En effet il ne nécessite aucune autorisation spécifique à partir du moment où tous les critères cités ci-dessus sont respectés. A noter que tous les endroits S1 ne sont pas libres d’accès pour autant, en effet certains sites sont des propriétés privées et nécessitent par conséquent des autorisations du ou des propriétaires concernés.

Hors zone peuplée & vol hors vue : concerne le scénario S2

  • Vol hors vue
  • Distance 1000 mètres du télépilote
  • Hauteur max 120 mètres – Plus de 2kg ? Hauteur max 50 mètres.
  • Avoir un enregistrement de vol pendant les 20 dernières minutes
  • Système d’arrêt moteur indépendant.
  • Pas de survol de tiers

Le scénario S2 est le seul régime de vol à permettre d’effectuer des vols hors vue.
Ce scénario exige la mise en place de dispositifs de sécurité spécifiques ainsi qu’une autorisation propre au S2, a découvrir plus bas.

Zone peuplée : en agglomération scénario S3

  • Vol à vue 
  • Distance max 100 mètres du pilote. 
  • Hauteur max 120 mètres
  • Poids max, 8Kg – Plus de 2Kg ? Parachute obligatoire.  

Le scénario S3 concerne des vols en agglomération.
Pour ce régime de vol il sera obligatoire de faire une déclaration de vol via AlphaTango et ainsi obtenir l’autorisation d’effectuer la mission.

La particularité des vols en S2 : Attestation de conception complémentaire

Les vols en scénarios S2 sont soumis à une autorisation spécifique délivré par la DGAC. Cette autorisation est une attestation de conception complémentaire. Cette attestation de conception est valable pour un aéronef particulier. Dans le cas où un aéronef est fabriqué en série, on parle alors d’une attestation de conception « de type » valable pour tous les aéronefs du même modèle.

Voici les documents à réunir pour formuler votre demande d’attestation de conception au pôle DGAC/NO/NAV :

  • Un dossier technique démontrant la conformité aux conditions techniques applicables
  • Un dossier d’utilisation : comprenant le manuel d’utilisation et le manuel d’entretien

Pour faciliter la demande d’attestation de conception vous pouvez vous référez aux canevas-types.

Des scénarios adaptés aux drones utilisés

Chaque scénario possède des contraintes de vols spécifiques et nous oblige à choisir quels types de drone utiliser par scénario et par mission. Parmi la grande diversité de drone disponible il vous faudra bien sélectionner quel matériel utiliser pour quel scénario. Il est est donc indispensable de bien connaître les spécificités des drones pour pouvoir répondre au mieux aux contraintes de vol. Comment choisir son drone en fonction des scénarios de vol.

Attention, petite précision, il n’est pas nécessaire de considérer la nature du vol. Qu’il s’agisse de la thermographie aérienne, de la photogrammétrie ou d’un simple vol d’image. Ce sont les conditions précisées au préalable qui détermine uniquement le vol associé.

L’ensemble de ces éléments sont précisés durant notre formation pour devenir pilote de Drone. Ces pré-requis étant évidement nécessaires à toute mise en place d’une mission !

Quel choix pour un artisan entre le mavic Air de Dji et l’Anafi de Parrot

Par Blog, Matériel Drone

Les artisans, après leur formation, font très souvent le choix du Mavic Air ou de l’Anafi.

Alors, quel drone choisir entre le Mavic Air de Dji, ou l’Anafi du Français Parrot ?

Qu’est ce qui motive ce choix? Le prix principalement, ainsi que la taille de l’appareil. On parle toute de suite du Mavic Air ou de l’Anafi, mais il y a également le Mavic Pro 2 qui permet d’aller plus loin pour une taille et un poids franchement assez proche. Mais que c’est très petit, c’est aussi très pratique !

En effet, pas besoin d’un gros drone lorsqu’il s’agit d’intervenir sur de petits ensembles ou des maisons individuels.

Les professionnels qui s’orientent vers ses drones l’utilisent pour de l’inspection rapide ou pour de la photogrammétrie issue d’un vol automatique.

Voici donc les principales spécificités de ces deux drones, qui montrent qu’il est bien difficile de faire le choix entre les deux appareils

En revanche, s’il est facile de comparer des options ou spécificités techniques précises, il est difficile de noter la qualité même de l’appareil : design, tenue des cycles de batteries, comportement de l’appareil sur le long terme.

Sur ces derniers éléments, DJI témoigne d’un vrai savoir faire. Certains l’appellent même « l’Apple du drone ». Choix des matières, qualité des finitions, expérience client, sur ces sujets, Dji passe devant sans discussion.
Nous ferions donc le choix du Mavic Air, mais si vous n’êtes que sur l’inspection, la caméra top que propose l’Anafi représente une différenciation importante.