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Archives mensuelles

mars 2022

Arrivée du nouveau Drone DJI : le matrice 30, M30 et M30T, specs et prix du drone

Par DJI, Matériel Drone
Les DJI M30 et M30T sont à destination des professionnels. Les outils compacts qu’ils possèdent leurs assurent une polyvalence hors pair. 

Les DJI Matrice 30 et Matrice 30T

Ces deux nouveaux drones sont un mixte entre le DJI Matrice 300 RTK et le DJI Mavic 2 Enterprise Advanced. Fiabilité, compacité et polyvalence sont les principales qualités de ce modèle. Une combinaison qui assure également un prix attractif puisque le prix du M30 est annoncé à 10 000 €.

Un drone adapté aux professionnels du métier du drone.

Le Matrice 300 est cher ! C’est ce que nous entendons régulièrement. C’est qu’une fois équipé, et avec un certains nombre de batteries, il faut compter plus de 20 000€. Les grands groupes peuvent donc s’équiper, plus compliqué pour les petites entreprises. DJI propose enfin un drone de grande qualité à un prix abordable. Capteurs de qualité, poids faibles, autonomie importante, c’est le combo gagnant.

Source : dji.com

3 à 4 capteurs en fonction des modèles : quelques détails pour comprendre ce qu’on peut faire avec le M30 ou le M30T.

Les deux modèles M30 possèdent chacun une nacelle 3 axes. On garde donc les pré-requis à toute nacelle de qualité. On retrouve sur ces nacelles 3 capteurs pour le M30 et 4 capteurs pour le M30T. 

  • Capteur photo & Zoom : capteur CMOS 1/2″ de 48 mégapixels avec zoom optique 5x-16x et un zoom numérique de 200x.
  • Grand angle : 12 mégapixels et avec une résolution photo 8K et vidéo 4K/30FPS.
  • Télémètre laser : pour atteindre des objets jusqu’à 1.2 mètres de distance.
  • Ainsi qu’un quatrième capteur Thermique radiométrique en 640 x 512 pixels uniquement pour le DJI Matrice 30T. C’est la preuve que le modèle est idéal pour des missions d’inspection thermique par Drone.

prix m30 dji

Source dji.com

Les caractéristiques globales du drone : efficaces et pratiques.

Ces deux drones admettent un poids de 3,7kg. Ils possèdent une autonomie de 41 minutes en vol grâce aux deux batteries TB30 au Lithium-lon 6S de 5880 mAh.

Une station de charge BS30 est capable de recharger les batteries deux par deux en fonction du mode de charge choisi. A savoir : Standard, Ready-To-Fly et Storage. Les batteries on accès à une charge rapide (de 20% à 90% en approximativement 30mintes) et assurent 400cycles de charge/décharge. Elles se branchent parfaitement sur des batteries parallèles de type ecoflow afin de maximiser le nombre de batteries à utiliser. Une économie d’achat à calculer pour les missions qui durent toute la journée.

Quelques fonctions supplémentaires intelligentes : PinPoint, Smart Pin&Track,etc.

Ils admettent des résistances aux conditions extrêmes. Indice de protection IP55 assurent de pouvoir fonctionner même avec des vents violents, de fortes pluies, des altitudes élevées ou encore des températures extrêmes (avoisinant les -20°C et +50°C)

Concernant l’aspect de la sécurité les M30 et M30T possèdent un mode d’atterrissage d’urgence à trois hélices en cas de panne moteur, par exemple. Des capteurs d’évitement d’obstacles de 6 voies sont présent pour éviter toutes collisions.

Nouvelle radiocommande : la DJI RC Plus. Enfin un radiocommande de bonne taille ! Ni trop petite, ni trop grosse, elle semble également confortable (on vous le dira lorsqu’on l’aura testé;) )

  • Elle est composée d’un écran de 7 pouces (1920 x 1200 pixels)
  • Portée de 15km grâce à son système de transmission OcuSync 3 Enterprise.
  • Certifiée IP54 (contre la poussière et les éclaboussures d’eau)
  • Autonomie de 6h grâce à sa batterie interne.
  • Le Logiciel intégré est Pilot 2 et est compatible avec le Matrice300.

Le nouvel outil de gestion : FlightHub 2

FlightHub 2 est un outil de gestion de flottes de drone relié au Cloud. cet outil permet de pouvoir synchroniser les données et ainsi pouvoir coordonner les informations du ou des équipes sur le terrain. Une fonction cartographie intégrée permettra d’annoter, de faire des marquages, de mesurer des distances, en temps réel.

Il sera possible de visionner le retour caméra via la télécommande comme habituellement, mais aussi via un navigateur web à travers un ordinateur ou un smartphone.

La station d’accueil DJI Dock

Le DJI Dock est une station de décollage, d’atterrissage ainsi que de recharge. Cette station permet d’effectuer des vols entièrement programmables et automatiques. Également classée IP55 elle fonctionnera dans tout types d’environnements et assurera un entretien de maintenance très faible. De plus, ce module possède une station météo, des caméras de surveillance grand angle, des antennes intégrées ainsi qu’une batterie interne en cas de perte d’alimentation de la station d’accueil DJI Dock. 

Caractéristiques supplémentaires :

  • Poids : 90kg
  • Emprise au sol : 1m2
  • Rapidité de recharge : Environ 30 minutes
  • Base D-RTK : pour un positionnement GPS précis.
  • Fonctions d’ouverture et de fermeture de protection automatisées

Attention : Une supervision par un opérateur est tout de même nécessaire via FlightHub 2 lors de vols automatiques !

Quel est le prix du M30? C’est quand même la bonne question à se poser!

Les DJI Matrice 30 et DJI Matrice 30T seront disponibles sous peu et à une valeur respective de 9 299€ et 12 999€.
(Vendus avec 2 batteries TB30 ainsi que leurs chargeur rapide, la radiocommande RC Plus, FlightHub 2 et Pilot 2)

Quant au DJI Dock il sera disponible à l’achat courant du dernier trimestre 2022 en pack avec le M30 à une valeur de 25 999€, et le M30T pour 29 999€.

Le résumé du prix pour le M30 :

  • 9299€ pour le DJI M30
  • 12999€ pour le DJI M30 T

Bientôt la fin des Phantom 4

Par Actualité du Drone, Blog

Lors de nos formations, une grande partie consiste à vous faire piloter un drone. Ce pilotage se fait sur différents supports, différents modèles de drone.

Le Phantom 4 : modèle idéal pour apprendre à piloter un drone.

Le plus utilisé, surtout au début de la formation est la phantom 4. Il présente de nombreux avantages pédagogiques.

Source : Prodrones Shop

  • On peut en effet installer un système de double commande qui permet à l’instructeur de contrôler la double commande.
  • Il a l’option “ATI”, qui permet d’enlever la stabilisation par GPS : ce mode de pilotage permet d’apprendre à piloter sans assistant GPS ce qui est très important pour apprendre au mieux à piloter un drone.
  • Il est robuste, d’une certaine taille sans être un gros drone, qui peut faire peur pour les premières heures de vol quand on débute.

Un système de double commande pour accompagner le stagiaire au début de son stage.

La formation pour devenir pilote de drone est encadré par la DGAC. Le programme doit respecter un nombre important et précis de point.

Le temps de vol pour chaque stagiaire durant la formation est très précis. Il faut au minimum 5 jours de formation pratique. Si certains savent piloter, le phantom 4 permet aux néophytes de travailler avec l’instructeur en double commandes.

La double commande se fait avec des commandes d’inspire 1. A l’époque le matériel était compatible, ce qui n’est malheureusement plus le cas avec l’inspire 2 ou les matrice 200 que nous faisons également évoluer en formation.

Ce système de double commande fonctionne sur le même principe qu’une voiture d’auto-école. Le stagiaire pilote a les pleines commandes, mais l’instructeur peut corriger avec la deuxième radio-commande en cas de problème.

La phantom 4 étant vieillissant, les débuts de formation se feront avec des mavic 2 pro, qui profitent des mêmes avantages. Le mode “école” est possible, les premiers jours de formation pourront donc se faire dans les mêmes conditions qu’avec le phantom 4.

Ensuite, le reste de la formation se fait avec plus d’autonomie. L’instructeur intervient en parallèle, mais laisse l’autonomie au stagiaire. Cette partie de la formation pratique se fait sur différents modèles de drone : le phantom 4, le phantom 4 pro, l’inspire.

A noter que la formation photogrammétrie se déroule dans les mêmes conditions, mais avec le mavic 2 pro et le phantom 4 pro RTK. Ce deuxième drone présente l’avantage de produire une donnée plus précise pour la captation. Ce qui est nécessaire pour la production d’une orthophotographie précise, très utilisée par les géomètres experts ou pour les entreprises qui souhaitent réaliser une inspection par drone par la photogrammétrie.

L’option “ATI” : un mode de vol nécessaire pour répondre aux conditions difficiles de vol.

Lors de la formation, une grande partie de notre travail consiste à expliquer aux stagiaires, le pilotage de drone en cas de problème. Aujourd’hui, avec les drones DJI, il n’y a rien de compliqué pour faire évoluer un drone.

En revanche, en cas de coupure GPS ou de problème, le drone évolue sans stabilité. Cet aspect est essentiel pour être capable de piloter un drone. Savoir réagir sans stabilisation s’apprend. Il y a des réflexes à acquérir pour la mise en sécurité du drone en cas de problème. C’est tout l’enjeux de la formation pratique. Vous pouvez avoir passer votre brevet théorique drone, ce n’est pas ce qui vous apprend les principes de la sécurité. Coupure moteur, perte de GPS, RTH (return to home) sont autant de surprise qu’il faut apprendre à gérer.

Avec DJI Go et la qualité des drones de la même marque, ces situations sont de moins en moins nombreuses. Mais lors d’une inspection technique, les coupures peuvent toujours arriver. Un drone qui inspecte un ouvrage d’art se retrouve forcément confronté à un problème de retour vidéo ou de GPS.

Par conséquent, lors d’une formation pour apprendre à piloter un drone, il faut avant tout apprendre à anticiper les problèmes. Le mode “ATI” du Phantom 4, permet de couper la réception GPS pour le laisser évoluer sans ses repères. Il est plus glissant, plus difficile à maintenir en position fixe et chaque coup de vent se ressent plus fortement.

Si vous êtes un bon pilote, tentez ce mode que vous aurez sur les drones plus anciens, vous comprendrez combien il est important de s’entraîner à piloter en conditions difficiles!

Un drone de bonne taille pour apprendre à piloter dans les conditions réelles.

Apprendre à piloter un Matrice 300 RTK ou un mavic mini, c’est pas franchement pareil. Côté RC, c’est assez proche. Les mouvements sont les mêmes, les logiciels presque identiques et la stabilité est très proche. Pourtant, un nouveau pilote aura plus d’appréhension à piloter un Matrice 300 qu’un mavic de moins de 500 grammes.

Les drones de moins de 500 grammes sont de plus en plus qualitatifs. Mais lorsqu’on ne pilote que sur des mini-drones, on passe plus difficilement à la taille d’après.

C’est pourquoi le Phantom 4, est la taille idéale pour apprendre à piloter. Drone de moins de deux kilos, il a toute de même une taille suffisante pour être attentif. Plus le drone est gros et plus notre attention est marquée. C’est pourquoi il est nécessaire d’apprendre à piloter sur d’autres drones que les simples DJI Mavic.

Ainsi, avec la fin des Phantom 4, nous garderons quand même la même game pour les formations. Nous travaillerons avec les Mavic 2 pro pour les premières journées de formation (pour avoir la double commande). Mais nous basculerons sur les Phantom 4 pro pour la suite afin de profiter de ses qualités. Il manquera le mode ATI, mais nous profiterons d’un petit retour en arrière avec le pilotage de quelques heures sur des F450. C’est très sportif, mais très intéressant pour bien apprendre toutes les règles de sécurité liées au pilotage de Drone!

Les différents types de scénarios pour les déclarations de vol de Drone

Par Législation drone, Matériel Drone

Les régimes de vols ou scénarios standards nationaux conditionnent les interventions en drone. Les scénarios de vols sont propres à chaque mission. Par conséquent il faut préparer chaque mission individuellement. La réglementation est Française, et chaque pays a ses règles. Il faut cependant se préparer à la future réglementation européenne dont nous avons déjà parlé.

Il existe trois types de scénarios de vol de drone, en fonction des situations de la mission.

Toutes les préparations de mission nécessitent de déterminer le scénario de vol. Pour trouver facilement le scénario concerné il suffit de suivre certains critères précisés par la loi, afin de qualifier la situation du vol.

Trois éléments sont à traiter pour pouvoir qualifier le scénario dans lequel le vol de drone se déroule :

  • Zone de vol peuplée ou non
  • Distance du drone par rapport au pilote
  • Vol à vue (est ce qu’on voit le drone lorsqu’il vole ou est-ce que le drone est trop loin pour le suivre visuellement)
  • Poids du drone : Evidement, la règle ne sera pas la même si le drone fait 20 kg ou 500 grammes !

Voici donc les différentes possibilités, réunies autour de ce qu’on appelle les scénarios de vol.

Déclaration de vol pour droneHors zone peuplée : c’est le scénario S1

  • Vol à vue
  • Distance max 200 mètres du pilote.
  • Hauteur max 120 mètres
  • Poids Max 25Kg

Le scénario S1 est le plus accessible.
En effet il ne nécessite aucune autorisation spécifique à partir du moment où tous les critères cités ci-dessus sont respectés. A noter que tous les endroits S1 ne sont pas libres d’accès pour autant, en effet certains sites sont des propriétés privées et nécessitent par conséquent des autorisations du ou des propriétaires concernés.

Hors zone peuplée & vol hors vue : concerne le scénario S2

  • Vol hors vue
  • Distance 1000 mètres du télépilote
  • Hauteur max 120 mètres – Plus de 2kg ? Hauteur max 50 mètres.
  • Avoir un enregistrement de vol pendant les 20 dernières minutes
  • Système d’arrêt moteur indépendant.
  • Pas de survol de tiers

Le scénario S2 est le seul régime de vol à permettre d’effectuer des vols hors vue.
Ce scénario exige la mise en place de dispositifs de sécurité spécifiques ainsi qu’une autorisation propre au S2, a découvrir plus bas.

Zone peuplée : en agglomération scénario S3

  • Vol à vue 
  • Distance max 100 mètres du pilote. 
  • Hauteur max 120 mètres
  • Poids max, 8Kg – Plus de 2Kg ? Parachute obligatoire.  

Le scénario S3 concerne des vols en agglomération.
Pour ce régime de vol il sera obligatoire de faire une déclaration de vol via AlphaTango et ainsi obtenir l’autorisation d’effectuer la mission.

La particularité des vols en S2 : Attestation de conception complémentaire

Les vols en scénarios S2 sont soumis à une autorisation spécifique délivré par la DGAC. Cette autorisation est une attestation de conception complémentaire. Cette attestation de conception est valable pour un aéronef particulier. Dans le cas où un aéronef est fabriqué en série, on parle alors d’une attestation de conception “de type” valable pour tous les aéronefs du même modèle.

Voici les documents à réunir pour formuler votre demande d’attestation de conception au pôle DGAC/NO/NAV :

  • Un dossier technique démontrant la conformité aux conditions techniques applicables
  • Un dossier d’utilisation : comprenant le manuel d’utilisation et le manuel d’entretien

Pour faciliter la demande d’attestation de conception vous pouvez vous référez aux canevas-types.

Des scénarios adaptés aux drones utilisés

Chaque scénario possède des contraintes de vols spécifiques et nous oblige à choisir quels types de drone utiliser par scénario et par mission. Parmi la grande diversité de drone disponible il vous faudra bien sélectionner quel matériel utiliser pour quel scénario. Il est est donc indispensable de bien connaître les spécificités des drones pour pouvoir répondre au mieux aux contraintes de vol. Comment choisir son drone en fonction des scénarios de vol.

Attention, petite précision, il n’est pas nécessaire de considérer la nature du vol. Qu’il s’agisse de la thermographie aérienne, de la photogrammétrie ou d’un simple vol d’image. Ce sont les conditions précisées au préalable qui détermine uniquement le vol associé.

L’ensemble de ces éléments sont précisés durant notre formation pour devenir pilote de Drone. Ces pré-requis étant évidement nécessaires à toute mise en place d’une mission !